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ketrudh

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Il n'y a pas vraiment une histoire principale, vu qu'il s'agit d'une routine. Mais les personnages (aussi bien avec leur situation, ambition, etc.) évoluent au fur et a mesure que les saisons avances.

Au final, cette série est un peu comme un "feel good movies", il y a pas grand chose qui se passe, mais si tu t'accroches un peu, tu arrives a récupérer les émotions des personnages (tristesse, joie, etc.).

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Justement, tout le monde dit que c'est génial mais jamais pourquoi !

Tu sais the Office c'est pas exactement du Lynch, y a rien à expliquer. Si t'es pas sensible à l'humour il n'y aura pas de grande révélation...

Tu peux tenter Parks qui est la même chose en sensiblement meilleur puisque le personnage principal n'est pas une grosse merde geignarde et pénible comme dans The Office, c'est plus positif et mieux ficelé.

J'ai essayé de regarder The Wire mais j'accroche pas du tout aux deux premiers épisodes alors j'ai arrêté.

Je te dirais bien de continuer, que les premiers épisodes servent surtout à poser des stéréotypes que le scénario s'amuse a faire exploser par la suite et que tout l'intérêt vient de l'évolution des persos et de la réorientation de la série vers l'environnement social plus que les enquêtes policières.

Mais je soupçonne que le manque d'action, le 4/3, les dialogues jargoneux et le côté réaliste soient à l'origine de ton décrochage.

Continue Breaking Bad, tu peux rassurer ta copine, il n'y a jamais besoin de réfléchir. :)

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Mais je soupçonne que le manque d'action, le 4/3, les dialogues jargoneux et le côté réaliste soient à l'origine de ton décrochage.

Le manque d'action non, une bonne partie du peu de séries que j'ai regardées ne comporte jamais d'action et pourtant je les adore (P&R, The Office, Community et Arrested Development).

Le 4/3, oui, au début ça fait peur, mais à force je m'y habituerai.

Et le reste ça me dérange pas non plus.

Non, c'est juste que de base les personnages ne m'inspiraient pas du tout surtout. J'vais me faire un peu violence pour continuer à regarder, je suis pas bien difficile pourtant et apparemment c'est censé être la meilleure série de tous les temps de la mort qui tue donc bon...

Continue Breaking Bad, tu peux rassurer ta copine, il n'y a jamais besoin de réfléchir. :)

et ça reste un excellent divertissement !

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Tu sais the Office c'est pas exactement du Lynch, y a rien à expliquer.

Tu sais comment me parler, toi !

Jamais je ne regarderais cette série ! :P

Je vais rester sur The Wire et Sherlock.

Moi qui ne jure que par Lost, ce serait bien que je vois autre chose mais pour ça il ne faut pas que je me concentre sur plus de deux séries à la fois !

Mais vu qu'en ce moment je découvre des monuments du cinéma que je n'avais jamais eu le courage de regarder à cause de leur longueur (Il était une fois en Amérique et Métropolis hier, Autant en emporte le vent et Apocalypse Now Redux aujourd'hui, Lawrence d'Arabie demain !), j'ai pas hyper le temps pour une série.

Mais bon, si...

apparemment c'est censé être la meilleure série de tous les temps de la mort qui tue

...je devrais pouvoir faire un effort pour The Wire et 9h pour avaler Sherlock, ça devrait se trouver.

EDIT : Je viens tout justement de regarder le premier épisode de Sherlock, intitulé Une Étude en Rose.

Bon déjà, j'ai trouvé pas mal de choix de réalisation bien douteux, et des trucs bien moches. Mais étrangement, c'est pointé par-ci par-là de trucs plutôt brillants.

Benedict Cumberbatch et Martin Freeman sont bien évidemment absolument géniaux (quelle VO ! <3) et les personnages de Sherlock Holmes et Dr Watson ont été très bien cernés, ainsi que leur relation, le tout bien modernisé.

Le scénario est plutôt sympa et ses auteurs n'oublient pas qu'ils ont le personnage légendaire de Sherlock Holmes comme héros et tout tourne autour de cela.

En plus, c'est so british et l'humour est plutôt fin.

Au début, je pensais qu'il s'agissait plus d'un long-métrage (1h30 !) que d'un épisode, mais finalement, des débuts de plus grandes intrigues sont tissées et il s'agit bien là d'un début de quelque chose, bien que l'épisode soit construit comme un film unique.

Bref, ce premier épisode m'a fait très bonne impression.

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

J'ai commencé Luther, une série policière britannique très sympa. Idris Elba, qui joue Russel dans The Wire, tient le rôle principal.

Y a 14 épisodes en tout (d'une heure chacun), ça se regarde très bien, c'est super bien foutu, je conseille vivement. C'est la première série policière que je supporte !

Edit:

fiou, l'épisode 5 est énorme, en plus ils ont passé la musique pour laquelle j'ai appris à jouer du piano au moment absolument épique, j'en pouvais plus !

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Vu que je suis un gros relou bien casse-couilles, je reviens sur Lost une fois de plus.

Je disais plus haut dans le topic que l'important était les personnages et que la série était bien plus pensée que ce que ça laissait paraître. Et je disais aussi qu'elle était de loin l'une des séries les plus importantes de ces dernières années.

Et je maintiens que si on aime la métaphysique, les interprétations multiples, et les parcours initiatiques, c'est THE série.

Donc Yorling, je te renvoies vraiment à ce lien rempli de spoilers. Et je te renvoies également avec joie aux dires de ChuckApic qui découvrait à l'époque la sixième saison.

Parce que quand on en arrive à parler de Lost, il n'y a plus d'argumentation, de discussion, uniquement des fanboys et des haters qui se pignolent sur de longs paragraphes de mauvaise foi en essayant d'entretenir un débat qui n'est qu'une guéguerre de positions.

Et BH, j'imagine que tu regardes Bits, Pacôme Thiellement est aussi un fanboy de mauvaise foi dans une guéguerre de positions ?

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Non, non, Tim, il a raison !

Spay, je croyais que tu parlais de toi et de tes deux autres posts, désolé ! :|

Mais oui, tu as raison x)

Du coup, je fais plus de pavé, j'envoie des liens !

Et du coup, en partant du principe que la fin était "décevante" (entre guillemets car ça veut pas dire grand chose finalement), tu as pu l'apprécier à sa juste valeur ?

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C'est difficile de dire "à sa juste valeur", la valeur de quoi ?

La valeur des idées qu'elle nous transmet ? La valeur des trouvailles scénaristiques ? La valeur de l'overdose de cliffhanger ? La valeur des sommes investies par la production ? La valeur du temps investi à la visionner ? La valeur de trouver toutes sortes de valeurs ?

Je dirais qu'on ne peux pas nier que les dernières saisons sont expéditives et parfois sans queue ni tête (si si !). Mais l'écriture des personnages et certaines sous-intrigues (pas toutes) ne peuvent pas laisser indifférents une personne si susceptible d'être toucher par des discours [méta-]physiques telle que moi. Et que même au bout de 6 saisons, elle apporte beaucoup plus de bien que de mal (ironique formulation étant donné le propos de la série).

Je dénoncerais cependant certaines justifications complètement "whatthefuckesque".

Spoiler sur "{TEXT1}": 
- La mort de Monsieur Eko (mon personnage préféré avec Desmond)

- Le pouvoir de l'Homme en noir en général

- L'ostentation du symbolisme manichéen (et ton lien ne m'a convaincus à ce sujet)

- La crédulité de John Locke face à Benjamin Linus

- La constante ambiguïté de Ben (qui je trouve est le personnage le moins bien écrit)

- Pourquoi John échoue-t-il au test de Richard lorsqu'il est enfant ? Okay ça créer de l'intrigue supplémentaire, mais ce n'est pas cohérent.

- Et d'autre, mais ça suffit déjà à alimenter une discussion qui ne sera ni un monologue ni un dialogue de sourd entre fanboy/hateboy, bande de mauvaises langues !

Et je citerais en point positif : chaque apparition de Juliet qui est un vrai rayon de soleil éclipsant totalement Kate. Et je vais de ce pas commencer à regarder le remake de V (2009) pour en remettre une couche.

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Je mets tout mon pavé en spoiler même si je pense que vu la taille, personne n'aillant pas vu la série aurait lu quoi que ce soit de toutes les façons ! :lol:

Spoiler sur "{TEXT1}": 
C'est difficile de dire "à sa juste valeur", la valeur de quoi ?

Uniquement sa valeur émotionnelle, car c'est de ça et uniquement de ça dont parle la fin de Lost.

"Dans l'épisode 16 de l'ultime saison, alors que John appelle la police, Ben lui dit qu'il croit avoir vu quelque chose pendant qu'on le frappait, que son agresseur ne voulait pas de mal à John mais qu'il voulait "l'aider à lâcher prise". Kate dans le double dernier épisode dit la même chose à Jack, lui intimant de lâcher prise, sous entendu avec la fiction, de partir ("let go"), de sortir de son rôle.C'est également une invitation lancée aux spectateurs de laisser tomber (enfin) toutes les théories, à rechercher des explications à tout et se laisser enfin porter par les émotions." pour citer l'Ouvreuse.

Et au final, c'est ce qui te prend aux tripes, l'émotion la plus intense, qui te fait toucher au plus profond la métaphysique, pas avec l'intelligence et le raisonnement logique. A ce sujet, je te renvois à l'Opération Frisson du 03/11/2013 qui parle à merveille de Gravity. Vu que ce merveilleux film n'est pas le sujet, je te conseille de sauter direct au générique, seules 30 secondes m'intéressent ici (à 24:17) et imagine que ça ne parle pas de Gravity mais de Lost.

Car ce final, c'est simplement de l'émotion pure, dire adieu à nos personnages tant aimés. Au-delà de toute raison, nous devons devenir des hommes de foi.

La valeur de l'overdose de cliffhanger ?

Je t'ai déjà répondu plus haut, mais je rebondis juste sur cette phrase pour quand même rappeler que l'épisode final est l'anti-cliffhanger par excellence, pas de twist de fin trop fifou (c'était le rêve du chien, ils ont tous morts, c'était un coup des extraterrestres, c'était le tournage d'une série, toussa toussa), ils ont justement eu les burnes de presque faire "ils sont tous morts" en y ajoutant "mais juste dans les flashes-sideways" et laisser les personnages s'en aller en douceur... Comme dit l'Ouvreuse, en leur faisant prendre conscience de leur propre mort mais peut-être également de leur condition de personnage de fiction.

Je dirais qu'on ne peux pas nier que les dernières saisons sont expéditives et parfois sans queue ni tête (si si !).

Je ne suis pas si sûr que seules les dernières saisons comportent des incohérences et/ou des sous-intrigues plus ou moins dispensables. Dès la saison une il y avait quelques trucs chelous, surtout quand on la revoit après avoir découvert l'intégralité.

Au-delà de la cohérence narrative, les propos soulevés sont bien plus importants et la série reste plutôt cohérente sur son fond, même dans ses intrigues les plus ratées.

Et même si parfois certains éléments paraissent "sans queue ni tête", je crois que le tout reste est très cohérent et je les crois aisément lorsque les scénaristes disent savoir où ils vont depuis la saison une.

Et pour le côté "expéditif", la faute à la grève des scénaristes !

- La mort de Monsieur Eko (mon personnage préféré avec Desmond)

Personnage peut-être trop redondant avec celui de John Locke ?

J'étais moi aussi très frustré de sa mort, que je trouvais inappropriée et bâclée. Puis finalement, il ne m'a jamais manqué.

La fumée noire, en tant que deus ex machina très utilisé par les scénaristes, a décidé qu'il n'avait plus à vivre...

- Le pouvoir de l'Homme en noir en général

Ça revient à ce que je disais à l'instant, c'est un peu la plume des scénaristes : besoin de faire disparaître un personnage ? Un petit coup de fumée noire. Besoin de montrer que Sayid était prêt à le buter sans hésiter ? Ok mais ça ne le tuera pas. Jack doit être sacralisé sauveur de l'île ? Il est assassiné.

Je sais que ça peut paraître tiré par les cheveux dit comme ça (je n'accepterais jamais cette argumentation pour autre chose que Lost :lol: ) mais Lost c'est un peu le Matrix des séries TV, les scénaristes jouent vraiment avec les spectateurs car ils sont tout puissants, tout n'est que mise en abyme (tu as lu la deuxième partie de L'ouvreuse ?).

- L'ostentation du symbolisme manichéen (et ton lien ne m'a convaincus à ce sujet)

Même si je me permets de répondre plus ou moins à tes autres points, je ne peux en aucun cas dire "tu te trompe".

Par contre, pour ce point là, il me semble que si ! :P

Il est vrai que les scénaristes jouent énormément avec une imagerie très très très manichéenne. Tu as raison, quoi de plus grossier que le gentil en blanc ? Le méchant en noir ? La fameuse "lutte du bien contre le mal" du Backgammon ? Dark Locke qui vire le caillou blanc à la flotte pour que le noir soit le seul maître de la balance ?

Ok, ok, tout ça, ça marche à l'image.

Mais quand tu creuse un peu, tu te rends compte que Lost, c'est l'anti-manichéisme à chaque instant.

Chaque clan se réclament être "les gentils". Par exemple, même s'ils ont tous l'air d'être ennemis (Ben, Widmore, Jacob, Jacko & co), ils semblent tous plus ou moins vouloir agir sincèrement pour le "bien de l'île". A part bien sûr le Man in Black. Mais justement, le MIB, apparemment le personnage le plus débilement "tout noir, tout méchant" est très loin de l'être. Pendant plus de la première moitié de la saison 6 (et même un peu la fin de la saison 5), Jacob est presque tout le temps définit contre un être qui fait plus de mal que de bien (Ben en vient jusqu'à le tuer !). Donc au final, on arrive à la fin de la série et on se demande si Jacob était si parfait, si "tout blanc". La preuve, Ben dit : "ça c'était la manière de faire de Jacob, tu peux faire différemment Hugo" et le MIB ne voulait guère plus que se barrer de l'île : on a beau nous dire tout le temps qu'il est trop dark, qu'il est trop satan, etc, ses motivations ne sont pas si démoniaque, ce sont plutôt les moyens qu'il utilise. Et au niveau des moyens, il est clair que Jacob est un personnage capable d'employer "les grands moyens", c'est lui qui transforme son frère en fumée noire, c'est pas un sacré bastard ? ^^ On peut aussi se questionner sur le fait que sa mère préférait le futur bad guy...

BREF, je suis assez fatigué là donc je suis ptèt pas assez clair pour arriver à te convaincre de quoi que ce soit mais revoit peut-être quelques passages de la série et tu verras que même si l'imagerie paraît très manichéenne, c'est contourné bien souvent. Lost nous apprend aussi à ne pas nous fier aux apparences. Sawyer en best exemple, c'était l'enfoiré de base dès les premiers épisodes et il est peut-être le plus grand héros de tous au final. Et je respecte encore plus les créateurs de la série pour avoir les couilles de mettre un personnage présenté comme positif tout en blanc et l'autre présenté comme négatif tout en noir alors qu'ils veulent bien montrer que tout n'est pas si dark.

Le lien de L'ouvreuse parle aussi du Yi King, mais pour ce qui est de Jacob et MIB, on peut vraiment parler de Ying et Yang (ce qui est bien de l'anti-manichéisme, non ?).

- La crédulité de John Locke face à Benjamin Linus

Locke cherche tout le temps son guide spirituel. Et durant toutes les saisons où il est vivant, le personnage qui semble être le plus capable de lui apprendre plein de choses sur l'île, c'est Ben. Ces deux personnages se ressemblent (leur foi en l'île) tout en étant opposés (tout le reste) et se complètent, ça va au-delà de la crédulité, c'est vraiment une fusion. Suffit de voir leur amitié instantané dans les flashes-sideways, ces gars-là sont des frères.

- Pourquoi John échoue-t-il au test de Richard lorsqu'il est enfant ? Okay ça créer de l'intrigue supplémentaire, mais ce n'est pas cohérent.

Ben Locke est le personnage tragique par excellence (tu as cliqué sur le lien qui mène au forum ?). Locke n'est finalement pas un être exceptionnel ou quoi que ce soit... Mais il est (paradoxalement ?) un des personnages les plus important (si ce n'est LE plus important) de la série car il a cru en l'île dès l'instant où il était là, c'est le personnage le plus spirituel de la série et il va contaminer tous les autres par sa force. C'est la foi transmise par Locke qui permettra à Jack d'être le "sauveur de l'île", là où le MIB ne comprenait pas John Locke, il est donc logique qu'il échoue et meurt assassiné.

Mais Locke n'est pas pour autant un être exceptionnel. Je pense que c'est au contraire très important de se rendre compte qu'il était quelqu'un de très ordinaire mais qu'il ne pouvait pas "ne pas faire quelque chose".

Et je citerais en point positif : chaque apparition de Juliet qui est un vrai rayon de soleil éclipsant totalement Kate. Et je vais de ce pas commencer à regarder le remake de V (2009) pour en remettre une couche.

Je préfère Evengeline Lilly. Ça tombe bien, The Hobbit est moins long que V ! :becool:

Content d'avoir une vraie discussion entre gentlemen, Tim, en tout cas !

Et je rajoute une image parce que Lost c'est ça aussi :

hurley-charlie-lost-thumb-500x250-21174.jpg

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