Entrevue avec les Parazite !

Pendant que tous les yeux étaient tournés vers la MLG le week-end du 29 au 31 juillet 2011, beaucoup n’ont pas oublié que se jouait, en même temps, la troisième ECL. La France a été, ce week-end, représentée par quatre joueurs qui se sont déplacés jusqu’en Angleterre. Ils sont revenus, ils nous en parlent.
 

EHF : Tout d’abord, parlez-moi un peu de vous. Vos membres, votre T4, votre structure etc..

Kaelis : Salut à tous. Après la Cycom de février, Yorling et Geneva décident d’arrêter Halo Reach donc le T4 des MTx se dissout 1 an après les avoir rejoint (nostalgie ….). Je me retrouve donc joueur libre mais très motivé pour continuer. Je n’ai vraiment pas cherché longtemps avant que Tico et Pryda ne me contactent. J’avais déjà fait quelques parties avec eux mais c’est surtout leur mentalité qui m’a amené à les rejoindre. Une bonne ambiance s’est installée très rapidement. Pour la structure, Opticz Storm, il n’y a rien à dire, ils sont tous super sympas. Persny (leader) est un mec top et il devrait encore faire avancer les choses (on parle d’association), son investissement pour tous les membres est vraiment impressionnant.

Tico : Le T4 a été créé aux environs du mois de mai, pryda et moi avions envie de former un T4 pour faire un maximum de LAN ! On a quand même bien galérés pour trouver des joueurs (d’octobre à mai) mais après un joli post sur EHF, on est tombés sur kaelis qui était F/A. Il nous manquait donc encore un joueur qu’on a trouvés chez les OSx : Pekos. Voilà un peu comment le T4 s’est formé ! Ensuite par rapport à la structure OSx qu’on a rejoint après l’insertion de Pekos au T4, rien à dire à part que l’ambiance est appréciable et que le président (Persny) et tous les autres membres essaient tous de porter le projet au plus haut !

Pryda : Hello ! Comme l’a dit Tico, au tout début nous n’étions que deux, puis après un poste sur le forum, on a remarqués que Kaelis était disponible donc de fil en aiguille on s’est ensuite retrouvés à quatre avec Poska qui faisait partie de la structure Opticz Storm (ce qui nous a permis également de rejoindre leur club avec un leader motivé et sympathique). Nous nous entendons très bien, pas de souci là dessus et j’ai déjà hâte de revoir Poska et Kaelis que je venais tout juste de rencontrer pour la ECL (en ce qui concerne Tico et moi, nous étions en T2 depuis trois ans).

Poska : L’histoire a bien été résumée… Merci !

 

EHF : Comment vous est-il venue l’idée de partir en Angleterre pour cette ECL ? Quels étaient vos projets et ambitions pour cette LAN et comment se fait-il que vous étiez les seuls français à vous déplacer ?

Tico : L’idée de la ECL est venu de Kaelis. Après l’annulation de toutes les LAN françaises et vu que ce T4 a été créé pour la compétition, on ne pouvait pas passer l’été sans faire de LAN. Comme les deux seules LAN proposées en été étaient la Reflex GT et la ECL, on s’est donc dit qu’on allait plutôt se focaliser sur la ECL et laisser la reflex GT plutôt que d’essayer d’aller aux deux (ça faisait trop cher) ! Par rapport aux ambitions du T4, on voulait tout d’abord en profiter pour s’entraîner face aux grosses équipes. Bon, évidemment, on ne voulait pas être parmi les derniers donc on est quand même déçus… Après, au niveau de mes ambitions personnelles, je voulais jauger mon niveau par rapport au niveau EU. Sur ce point, je suis plutôt satisfait : j’ai claqué de grosses performances contre certaines équipes. Ça m’a permis de voir ce que je dois travailler individuellement et aussi collectivement pour essayer d’aider au mieux mon équipe. Sur le fait qu’on était les seuls français je pense que c’est juste parce que ce n’était pas à Londres même. C’est vrai que c’était une sacrée galère pour aller jusqu’à cette ECL.

Kaelis : Je leur ai proposé de partir à la ECL car ne voyant aucune LAN se préparer en été, j’ai voulu les rencontrer dans les meilleures conditions et je commence à me faire vieux, je ne peux plus me permettre d’attendre pour jouer en LAN. Nos seules ambitions étaient de s’éclater un maximum, jouer des grosses équipes européennes et s’entraîner. Sans mentir, on a énormément progressés collectivement. C’est le manque de LAN en France qui divise les équipes et pas l’inverse ! Plus de LAN, bootcamp en France = Plus de T4 officiels  = Plus de T4 français aux LAN européennes !

Pryda : Kaelis nous avait parlé de cette compétition européenne, ce qui nous a donnés une motivation de fou et on s’est décidés sur un coup de tête tout simplement ! (avec quand même des entraînements réguliers en préparation de cette LAN , sauf au mois de Juillet en raison de départs en vacances…) Nos objectifs pour cette LAN étaient de tous se rencontrer pour avoir des délires et de se faire des contacts au sein de la communauté EU (se faire connaître et avoir des Gamertags pour faire de futurs entraînements contre des équipes EU. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai eu les gamertags de la team NNB (need new batries) et que j’ai pu sympathiser avec BUK57 via Twitter. Évidemment en objectif principal, s’entraîner contre des T4. Pourquoi nous étions les seuls français ? Je ne sais pas. Peut-être parce que ce n’était pas à Londres même, ou que les T4 français stables ne sont pas si nombreux que ça.

Poska : Rien à ajouter, merci les camarades !

EHF : Comment s’est passé le voyage ? Stressant ou enivrant ? Racontez-moi un peu aussi votre arrivée à Loughborough.

Kaelis : Tout remonte à vendredi soir au moment où je pars du travail en voiture direction gare de l’est (point de rencontre). Mon expérience des bouchons parisiens m’amène à partir tôt, j’arrive donc une petite heure en avance, il doit être 18h00. Je me gare en mode parisien bien-sûr et me voila posé pour attendre. Je suis en contact par message avec Pryda (parti chercher Tico à son travail) et là ça commence déjà à me stresser. Pryda m’envoie des messages pour m’expliquer que Tico drague une nana et qu’ils seront donc en retard entre temps. Poska arrive de Strasbourg. À 19h30, tout le monde est là, on part direction Charles de Gaulle (fin de l’enregistrement 21h15). Il ne faut pas traîner mais à 20h on a dû faire 2 km dans Paris, le GPS nous lâche et l’entrée sur l’autoroute A1 est en travaux. À tourner dans tous les sens j’esquive une voiture de peu. Bref, le stress commence à monter comme il faut. On finit par trouver l’A1 et ça roule… Ouf sauvés. On arrive devant le guichet d’enregistrement, il est 20h30, on est tous contents, tout va bien jusqu’au moment ou la dame dit à Tico que sa carte d’identité est trop endommagée et qu’il risque de ne pas partir. Pendant plus de 30 min mon cœur a faillit lâcher 28 fois. Tico racontera cet épisode mieux que moi. Pendant ce temps de galère, la même dame regarde mon sac et me sort « vous pouvez vérifier s’il rentre dans la caisse des bagages à main ? » (première fois qu’on me demande ça après plus de quinze vols en Europe). Gros coup de stress car franchement, à première vue, personne sur terre ne penserait qu’il rentre et pourtant le sac passe pile poil au millimètre près, un truc de dingue. j’évite donc les trente euros pour bagage en soute. On finit par courir pour embarquer, on est les derniers.

     Arrivés à Londres, encore un problème, cette fois-ci à la douane. Ils ne veulent pas laisser entrer Tico. Après quinze minutes de négociations, on est enfin en Angleterre ! Vu que l’on a préparé notre voyage à l’arrache on apprends qu’il n’y a pas de train pour Loughborough, on trouve donc un Taxi pour 35 euros par personne. Pryda perd le papier avec l’adresse de l’hôtel, on donne juste le code postal donc arrivés à l’université de Lough, on décide de finir à pied pour ne pas payer plus. Il est 2h du matin (3h pour nous français). On marche au hasard dans une ville déserte et lugubre avec toutes leurs maisons en briques rouges jusqu’à ce qu’on finisse par trouver la route de l’hôtel (Pryda se souvient). « Old ashby road » un nom qui sonne comme le titre de film d’horreur, la route sinueuse n’en finit plus, les maisons de plus en plus lugubres nous donnent des frissons on commence à se taper des trips bien flippants  et toujours pas d’hôtel en vue. Après 3 km de marche facile, on trouve l’hôtel à l’autre extrémité de la route, caché derrière des arbres. Heureusement que Pryda a bien avancé pour le voir, il est 3h du matin. Le Link hôtel est déjà occupé par des geeks anglais de tout genre. On trouve la chambre avec deux lits simples donc courte paille pour savoir qui dormira ces 3h sur un matelas ou un sommier.

Tico : Comme l’a expliqué Kaelis, plus stressant qu’enivrant (même s’il y a eu des gros moments de kiff). J’arrive à l’aéroport, on me dit que je ne peux pas partir à cause de ma carte d’identité alors que trois semaines plus tôt j’étais parti au championnat d’Europe de basket en avion et avec la même carte. Après je m’embrouille avec une douanière (ouai je déteste les femmes qui sentent qu’elles ont du pouvoir à cause d’un uniforme ! Oui, oui, gros macho, sexiste et fier (humour) !). Le principal c’est qu’à la fin on a quand même tous finis devant nos écrans à la ECL !

Pryda : Je ne vais pas vous raconter toutes les galères qu’on a eu mais à vrai dire, tout ce qui se rapporte au déplacement (en avion, en taxi ou a pied) était super stressant. Le vendredi, par exemple, pour notre arrivée à Loughborough, on a cherché très longtemps l’hôtel pour enfin le trouver à 4h du matin et donc dormir 3h pour partir à la ECL . Billet de train perdu du retour pour moi, trois casques sur quatre ne marchaient pas (celui qui marchait faisait un son horrible). Réveil le samedi 5 min avant notre premier match… Bref, pas trop détente ! Par contre, quand nous étions sur les stations en train de jouer contre des T4 ou des FFA fréquents, là, c’était super ! On appréciait vraiment le jeu LAN et puis le fait qu’on avait les autres joueurs devant nous était très motivant !

Poska : Rien à ajouter, merci les camarades !
 
 

Photo prise par les LLL : de gauche à droite : Pryda , Kaelis , Pekos , Tico

EHF : Quelles-ont été vos impressions à propos de l’organisation de cette LAN ?

Kaelis : Beaucoup de vigiles pour la sécurité et beaucoup de staff ECL. Le matos est d’une qualité irréprochable. Même les chaises sont confortables ! Il y a cependant beaucoup de retard et on commencera les matchs de poules le soir vers 17h, 18h. 

Tico : C’est un truc de dingue ! Une organisation à laquelle on a pas grand chose à reprocher à part le fait qu’il n’y avait aucun « community manager » pour les équipes françaises (heureusement que je parle anglais sinon c’était mort pour nous).

Pryda : En ce qui me concerne, quand je suis rentré dans la salle, j’étais émerveillé. J’avais les yeux qui pétillaient à tout-va. Tout était en ordre. Les câbles VGA ressortaient sur le côté de l’écran spécialement pour les casques. Bref, sur ce point, aucun souci. Pas mal de vigiles qui surveillaient les sacs à l’entrée et sortie de chaque personne. Pour l’organisation j’ai peut-être deux petits trucs à reprocher : chaque match contre un T4, on devait changer de station. Au début on s’en fichait mais quand tu débranches ta manette et ton micro vingt fois par jour, tu commences à en avoir marre ( c’est, d’après eux, pour que chaque joueur ait son adversaire en face. C’est pas faux mais quand même lourd). La nourriture ! D’accord il y avait pas mal de boissons mais pour MANGER ils se moquent du monde. Des chips, des espèces de desserts avec glaçage et des distributeurs de bouts de pain avec deux tranches de roast beef qui se battent en duel. Surtout qu’aux alentours, il n’y avait rien sur le campus, si on voulait manger convenablement il fallait avoir une voiture ce qui n’était pas notre cas.

Poska : J’ai aussi trouvé ça bien géré pour ma part. Du bon matos et une présence non négligeable de personnel ECL. Un peu déçu par contre par l’incompréhensible absence du « community manager » français qui aurait pu nous aider dans nos différentes péripéties.

EHF : C’est votre première LAN, ou presque, étiez-vous bien préparés (mental, organisation etc..) ?

Kaelis : Niveau organisation on était à l’ouest. Pour commencer, Poska et moi-même utilisons des prises classiques européennes  pour brancher nos casques (on n’avait pas pensé à prendre le câble USB pour le courant). On s’était donc procuré deux adaptateurs à l’hôtel mais il n’y avait aucune prise de disponible sur les stations et impossible de trouver des multiprises. Le casque de Tico ne pouvait pas se brancher non plus (de plus son micro ne marchait pas). On se retrouve donc avec trois mecs sans son ni micro. On part demander à droite à gauche des câbles USB ou des prises mais impossible de trouver. On commence à paniquer et là après 45 min de galère, je tombe sur deux casques à vendre (les deux seuls de la ECL). Il faut faire un choix rapidement, ils ne vont pas rester longtemps. Je cours retirer 140 euros pour les deux casques « SteelSeres Siberia v2 » sans mixtamp. Heureusement ils sont prêtés  mais impossible de brancher le micro, il nous manque encore un câble qu’on ne trouvera jamais de la LAN. Poska fera le FFA avec un des Sibéria.

     L’après-midi, on s’installe sur une autre station et là, miracle, une multiprise non utilisée (j’ai acheté un casque pour rien). On est heureux on peut enfin brancher nos casques avec le son et le micro. Tico joue donc avec un Syberia sans micro, Poska, Pryda et moi avec notre casque. On a tout de même des gros problèmes de micros. Celui de Pryda fait un bruit monstrueux et Tico utilise un micro Microsoft de base qui, lui aussi, fait un bruit fou. Ajouté à cela, une station de jeux de musique, batterie etc… qui fait un bruit monstre dix mètres derrière nous ! Ce n’est pas grave, on est en LAN et on commence à s’entraîner contre des équipes. Il doit être environ 14h, on a du mal à nous positionner avec tous ces problèmes de micros. C’est dur de se concentrer avec le bruit mais on arrive à faire des trucs pas trop mal. On tourne autour des 42 à 50 sur les TS et 2 à 5 sur le CTF. Début des poules, il faut changer de station à chaque fois, impossible de rester sur la même station malgré nos demandes, donc, problème de casque de nouveau (il faut savoir que les multiprises sont branchées sur des gros relais donc impossibles à débrancher). En gros à chaque fois on a énormément galérés pour tout brancher mais on finissait toujours par trouver. Le dimanche on a trouvé une vraie multiprise qu’on pouvait garder avec nous.

Tico : Au niveau de l’organisation, on était plutôt pas mal, si Pryda n’avait pas perdu la feuille avec l’adresse de l’hôtel on n’aurait pas galérés autant pour le trouver ! De mon côté si j’avais pas une carte d’identité qui ressemblait à la tronche de madame de Fontenay on aurait pas galérés autant à l’aéroport ! Après, au niveau mental, je ne peux pas parler au nom du T4, mais personnellement je me sentais bien, que ce soit au niveau de mon jeu ou au niveau du stress et de la pression.

Pryda : Alors niveau organisation on y était pas du tout. Le seul truc qu’on a à peu près géré (merci Kaelis et le GPS qui ne marchait qu’à moitié) c’est le déplacement de Paris à Loughborough, et encore. Le mental était là par contre ! On était tous les quatre motivés, on ne s’attendait pas à faire le top cinq et on a atteint notre but principal qui était de s’entraîner !

Poska : Organisation zéro mais ça c’était prévisible. On a gérés sur le coup et à la fin on s’en est plutôt bien sortis ! Sinon j’étais frais mentalement. Pour ma première LAN, la pression a été pour moi une source de motivation et non de stress !

EHF : Que pensez-vous du niveau français par rapport au top européen ?

Kaelis : Il est vrai qu’il manquait quelque bonnes équipes dans cette ECL (Lions, TCM etc..) mais le niveau est largement abordable pour nous français. Certes il y a un top 10 difficile à atteindre mais après on peut tous y arriver ! Je parle pour nous, sans prétention, à cette ECL si on avait un coach comme toutes les équipes (pratiquement), plus d’entraînement (comme deux par semaine pendant un mois avant la ECL) et un son fluide, on pouvait viser entre les places 13 et 17. On a eu aussi beaucoup de galères qui n’ont pas arrangé notre situation donc quand je vois certaines équipes françaises  meilleures que nous, je me dis que tout est possible, même une dixième place !

Tico : Le niveau européen est pas aussi fermé qu’on ne le pense. Franchement, je le dit sans prétention mais on serait venu à la ECL en s’entraînant mieux au mois de juillet (c’est-à-dire ne pas venir en ne s’étant pas entraînés depuis trois semaines), on aurait fini dans le top 15 (d’où la grosse déception que j’ai) ! Le top 10 est chaud à attraper mais pas infaisable.

Pryda : Je ne sais pas s’il y avait TOUTES les meilleures équipes Européennes à cette ECL mais avec de l’entraînement à quatre, de bonnes compétences individuelles et de la persévérance, le niveau européen est largement abordable sauf peut être pour les LLL, les LINK et les Dignitas qui eux sont vraiment super ouf ! ( je ne sais pas comment ils font honnêtement)

En ce qui concerne le niveau Français, il y a certaines équipes qui pourraient, je pense, se classer dans un top dix avec de l’entraînement et de la motivation.

Poska : Rien de spécial à ajouter !

EHF : Vous vous êtes bien entraînés le dimanche qui a suivi, avez-vous donc des projets futurs ?

Kaelis : Je pense que tout l’entraînement a été vraiment bénéfique. On a fini la LAN par un 50 à 33 sur Countdown, donc vraiment content de notre jeu d’équipe. Projet futur : On voulait faire la ECL 4. Hélas l’emploi du temps de Tico ne le permettra sûrement pas. Nous avons du mal à nous entraîner à quatre donc on restera sûrement un T4 sans prétention mais au moins solidaire je l’espère. Je ne vois aucune LAN à l’horizon en France et cela risque fortement de nuire aux  équipes françaises comme la nôtre !

Tico : Le projet principal était la ECL 4 mais malheureusement j’ai appris récemment que je ne pourrais y assister…..donc on va en parler avec Kaelis Pekos et Pryda mais j’ai une petite idée qui pourrait arranger tout le monde. Sinon comme autre projet on va essayer d’être présents a 100 % aux LAN françaises.

Pryda : On a appris de nos erreurs que ce soit au niveau des déplacements ou par rapport à Reach. Dans l’immédiat, faire des entraînements plus agressifs et des partis persos avec maintenant nos amis européens. Par la suite, l’idéal serait de pouvoir faire toutes les LAN françaises ou européennes.

Poska : Cette ECL 3 nous a donné envie de poursuivre le T4 Parazite sur le long terme ! On s’entends vraiment bien et on est motivés ! Qu’espérer de plus ?

 

EHF : Avez-vous des détails à ajouter pour conclure cette entrevue ?

Tico : Pas de détail, juste une petite remarque : on a aucune prétention à avoir, on ne dit pas qu’on est les meilleurs ou quoi que ce soit mais clairement on va tout faire pour atteindre le top de NOTRE niveau !

Kaelis : Conclusion : réglez bien tous les problèmes de son ou autre. Entraînez-vous un bon mois avant, si possible, ayez un entraîneur et vous serez au top pour la ECL 4. Elle sera sûrement de meilleur niveau mais nous aussi ! Un autre truc important, si il y a au moins deux équipes françaises à Londres vous pourrez vous entraîner non-stop. Nous on a trop souvent attendu en faisant des FFA à en devenir fou et c’est bien dommage. Un des meilleurs moments du week-end reste le dimanche soir ou l’on s’est tapés des barres sur Mario Kart et la finale Dinasty – Link qui a suivie avec un gros 6 à 5 vraiment impressionnant ! Dédicace à mon seul frag volé sur un assassinat de Poska sur Gunner lors du CTF Coutdown (5 à 0). Il m’ont fait découvrir le vrai spawnkill sur cette carte. Sans oublier Tico et Poska qui gèrent une petite folie meurtrière… Respect. Encore un gros merci à Persny et aux OSX pour l’aide financière !

Pryda : Un petit détail oui, sachez qu’on va vraiment s’entraîner très dur pour se faire une bonne place dans la communauté EU et FR.

Poska : Je lâche un gros « big up » à la Os, Persny qui gère, the nuts et le G3 ! Merci à Kaelis, Pryda et Tico pour m’avoir évités  de tout développer, c’est sympa les gars !