Veuillez patientez...

[Màj] Hunt the Truth Saison 2 – Semaine 6

Mise à jour : Ajout de la transcription de l’épisode 06 « TRANSCENDENCE ».

Article originellement publié le 27 octobre à 16h16


La sortie de Halo 5 : Guardians fut précédée par celle du dernier épisode de Hunt the Truth sur le Tumblr de la série. Comme d’habitude, une image et un fichier audio constituent l’épisode.


Sommaire (cliquez sur les sous-titres pour vous rendre directement au contenu souhaité) :

Episode 06 « TRANSCENDENCE »
Breaking up

Commentaires


Episode 06 « TRANSCENDENCE »

Maya risque tout pour diffuser la vérité, l’anomalie est révélée, et un nouveau héros se dresse sur Laika III.

DASC : Notre chair n’est rien d’autre que l’enveloppe d’un satellite, tournant-

C’était en train d’arriver. L’anomalie avait commencé. Dasc et ses adorateurs étaient suspendus dans les airs tous autour de nous. Je me suis tournée vers Mshak.

MAYA : Mshak. On doit bouger. Maintenant.

Mais il ne me répondit pas. Il resta juste planté là, regardant la roche en suspension tout autour de nous. Sa bouche était grande ouverte.

MSHAK : On va mourir.

MAYA : Non. Nous n’allons pas mourir.

MSHAK : On va mourir.

MAYA : Écoute-moi. Où est Bostwick ?

MSHAK : On va mourir.

MAYA : Mshak !

Je n’ai pas eu à attendre longtemps pour avoir ma réponse. Je pouvais entendre le Warthog se frayer un chemin à travers les bois en rugissant. Il surgit à travers le feuillage et fila juste en face de nous.

BOSTWICK : On y va !

MAYA : Bostwick !

BOSTWICK : Allez, montez !

J’attrapais Mshak et montais dans le Wartog alors que Bostwick mettait les gaz, laissant Dasc et ses disciples derrière nous. Les roches en lévitation et brindilles s’écrasaient sur notre pare-brise pendant que nous nous descendions la route de montagne menant à la cité.

MSHAK : WHOAH ! Ok, um, et si on laissait l’anomalie nous tuer… avant que ce soit ta conduite qui le fasse ?!

Nous n’avions pas le temps. Il y avait des centaines de milliers de personnes dans cette ville, et ils n’avaient aucune idée qu’ils se tenaient sur un géant endormit.

BOSTWICK : Ok ! Quel est le plan ?

MSHAK : Même si on arrive là-bas avant lui, ça ne va pas empêcher le gros truc dangereux de faire son gros truc dangereux, comment est-ce qu’on va évacuer tout le monde ? C’est toute une ville ! On ne peut pas juste tirer la sonnette d’alarme !

BLACK BOX : Mshak, il se pourrait qu’il y ait un génie enfoui derrière tous ces petits neurones ! Même s’il est vrai qu’il n’y a pas de sonnette d’alarme à tirer, il existe un autre type d’alarme.

MAYA : L’alarme de raid aérien covenant !

Nous n’avions pas besoin d’inventer un moyen d’évacuer la colonie car l’UEG l’avait déjà fait pour nous. Pendant la guerre, quand les Covenants écrasaient l’humanité et vitrifiaient les colonies les unes après les autres, un système d’évacuation avait été mis en place.

BLACK BOX : Si vous pouvez arriver jusqu’au vieil astroport aux abords de la cité, je pourrais prendre le contrôle de l’IA de cette colonie et simuler une attaque covenante. Les systèmes d’avertissement se déclencheront et la procédure d’évacuation commencera immédiatement. Tous les vaisseaux disponibles seront automatiquement activés.

MAYA : Bostwick, attention !

Elle appuya sur les freins, juste au moment où un Pélican descendait droit sur nous. La rampe de largage était grande ouverte et une fois de plus, j’avais affaire à la fine fleur de l’UNSC.

WILEY : Sortez du Warthog les mains sur la tête !

MAYA : Ughn. J’en ai ras le cul de ces conneries.

BOSTWICK : Qu’es ce qu’on fait maintenant ?

BLACK BOX : Nous pourrions aller avec eux.

WILEY : Sortez du Warthog !

MAYA : Vraiment, BB ? Tu sais tout autant que moi ce qu’ils réservent aux traîtres.

BLACK BOX : Oui, bien sûr, mais, si nous…

GREY : En approche !

WILEY : Manœuvre d’esquive !

Ça arriva en un instant. Un missile Argent V de 65 millimètres vola juste au-dessus de nos têtes et explosa le moteur droit du Pélican, l’envoyant s’écraser sur le sol. Je regardais en arrière, et je vis Ilsa, se tenant à l’arrière de son Warthog modifié ; même amochée, elle semblait de plus en plus grande et effrayante à chaque instant. Les ODST savaient se débrouiller, mais il semblait que rien ne pouvait arrêter Ilsa.

WILEY : Commandant ! Nous sommes au sol et subissons des tirs !

MSHAK : Je commence à penser qu’elle ne va pas abandonner.

BLACK BOX : Très observateur de votre part, Mshak.

MAYA : Il faut qu’on file !

Les IA des colonies géraient des millions de systèmes et sous-systèmes et étaient responsables de la protection et chaque vie humaine sur la planète. Si Mshak disposait d’une semaine, il aurait peut-être pu s’introduire dans un système aussi sophistiqué, mais le temps était un luxe dont nous ne disposions pas.

MAYA : BB, tu peux le faire ? Si tu désobéis à l’ONI tu ne vas pas disparaître dans un nuage de fumée bleu, n’est-ce pas ?

BLACK BOX : J’ai une marge de manœuvre significative. Et je ne vois pas en quoi je désobéis aux ordres. Je vois ça comme sauver des vies grâce à une mesure parfaitement compatible avec les objectifs de la mission.

Partout où je regardais, la gravité s’emballait. Un bus flottait à un mètre du sol. L’eau s’élevait d’une bouche à incendie comme un serpent. Plus d’une fois, je ressentis un mouvement d’apesanteur comme si le Warthog commençait à se soulever du sol pour ensuite retomber brutalement. Nous étions prêts de l’épicentre. Les gens se bousculaient.

Je me suis rappelé le cratère sur Conrad’s Point. Un vaste champ stérile. Ce n’était qu’une question de temps avant que cet endroit ne le devienne.

MAYA : Là. Droit devant.

Bostwick amena le Warthog dans un vieil astroport, en passant devant de nombreux vaisseaux civils. En regardant en l’air, j’apercevais une vielle tour de contrôle avec une antenne radio massive sur son toit. C’est alors que tout s’est mis à trembler. Je perdis mon équilibre et bascula en arrière juste à temps pour voir la terre derrière nous, grande ouverte, avalant plusieurs vaisseaux de transport.

MAYA : Il faut envoyer le message maintenant ! BB, tu peux nous introduire dans le système local ?

BLACK BOX : Oui, mais pas d’ici.

MAYA : Quoi ? On est à la tour on peut juste-

BLACK BOX : La tour de contrôle de cet astroport diffuse des ondes radios uniquement vers les satellites au-dessus de nous.

MAYA : Quoi ?

BLACK BOX : Elle ne transmet aucun signal local.

BOSTWICK : Alors pourquoi est-ce qu’on est ici ?

BLACK BOX : Par ce que nous partons.

MAYA : Quoi ?! Non, pas encore. On est les seuls à pouvoir les avertir.

BLACK BOX : Ça n’a pas d’importance. J’ai analysé les données sismiques locales. Maya, je suis désolé.

MAYA : Tu m’as menti !

BLACK BOX : Il était trop tard.

MAYA : Tu m’as menti ! Et maintenant toutes ces personnes vont juste- Agh !

La cité s’écroulait sur elle-même. L’asphalte se fissurait et se s’éparpillait en morceaux. Les gens se dispersaient. Certains rampaient et se battaient les uns avec les autres pour trouver un lieu sûr. D’autre ne faisaient que regarder… sous le choc. Et soudain, le combat s’est répandu dans toute la cité.

L’UNSC avait pris des positions tactiques le long des rues. Mais ils ne tiraient pas sur nous. La NCA était là en nombre et avait engagé les représailles. Ilsa Zane chargea l’un des ODST, faisant l’effet d’un coup de bélier.

ILSA : Debout !

La NCA avait le dessus et Ilsa tuait tout le monde à vue. Nous étions piégés.

BOSTWICK : Venez ! On peut se frayer un chemin à travers eux !

MAYA : On n’a pas le temps. Cet endroit tombe en ruine.

BOSTWICK : Ils vont juste couvrir l’incident ! Toutes ces personnes vont mourir en vain. L’ONI va juste supprimer toutes données de l’événement comme si de rien n’était.

MSHAK : Il faut qu’on monte dans un vaisseau, on n’a pas le temps pour ça !

Mais Bostwick avait raison. Tous ce que j’avais traversé, tous ce que j’avais vu. Ça allait être comme si rien ne s’était passé. La cité en face de moi était… sur le point de devenir la dernière tombe anonyme de la galaxie. J’ai essayé de bouger. Mes pieds ne voulaient pas écouter. Ils étaient ancrés dans le sol. C’était comme si mon corps l’avait réalisé avant mon esprit.

MSHAK : Maya, il faut qu’on-

MAYA : Je dois rester.

Tout le monde se tourna vers moi. Ils devaient penser que j’étais folle, mais je me sentais calme pour la première fois depuis longtemps

MAYA : Si nous partons maintenant, la vérité meure sur cette planète. Alors je ne vais pas la laisser mourir. Je vais diffuser un message, montrer à tout le monde sur les autres colonies ce qui ce passe ici. Rendre la chose tellement claire qu’ils ne pourront pas l’ignorer.

BLACK BOX : Maya, vous vous mettez à parler comme Benjamin Giraud. J’espère que vous vous rappelez ce qui lui est arrivé.

J’avais poignardé Ben dans le dos. Mais je si je ne l’avais pas fait, si son message avait vraiment atteint les autres… Soudainement, tout me paraissait si simple. Je devais dire la vérité sans détour, et laisser les gens faire le tri.

BLACK BOX : Et qu’es ce que vous espérez accomplir ? La panique ? La terreur ? Une civilisation se déchirant entre elle ? Des gens se tuant les uns les autres dans les rues ? L’ONI n’est pas le monstre sans cœur que vous croyez qu’il est. Des calculs précis ont été faits. Des calculs méprisables certes, mais rationnels, des calculs logiques au service du bien commun. Si ces informations se répandent, vous condamnez une douzaine de monde au chaos. Quels que soit ces anomalies, comment l’UNSC pourrait-elle être capable de faire face à cette menace massive si tous les autres systèmes sont paralysés par la peur et les luttes intestines ?

MAYA : Et bien, peut-être qu’il est temps de laisse les gens faire leurs propres calculs.

BLACK BOX : Votre message n’atteindra personne. Lorsque l’anomalie frappera, la planète entière sera coupée de l’extérieur. Tout comme Conrad’s Point.

MAYA : Exactement.

Sur Conrad’s Point, les anomalies avaient aveuglé tous nos moyen moderne de communication. Mais Ari avait été capable de se servir d’une technologie moins récente, exploitant de vieilles ondes radio pour passer à travers.

MAYA : Je peux utiliser la tour de contrôle. Bostwick, Mshak, il faut que vous preniez un vaisseau. Amenez le suffisamment en orbite pour être en sécurité, mais suffisamment bas pour que vous puissiez entre mon message et le diffuser vers les autres colonies.

MSHAK : Maya, c’est du suicide !

BOSTWICK : Elle ne sera pas toute seule.

MAYA : Non, Bostwick. Je n’ai pas besoin que tu-

BOSTWICK : Oh, la ferme ! On va faire ça ensemble.

MSHAK : Je n’y crois pas.

BOSTWICK : C’est ma décision.

MSHAK : Vous n’allez jamais y arriver. On est trop proche de l’épicentre. Tout cet endroit va être détruit.

MAYA : Et bien, je pense que vous feriez mieux d’y aller ,Mshak.

BLACK BOX : J’imagine qu’on ne me laisse pas l’opportunité de faire mon proche choix.

MAYA : Quoi, vous ne voulez pas venir ?

BLACK BOX : Dans l’épicentre d’une planète en pleine instabilité structurelle et magnétique ? À quel autre endroit pourrais-je bien être ?

Les moteurs du vaisseau s’allumaient. Mshak se tourna vers moi, frustré. Et alors-

MSHAK : Hey, Maya ? Tu sais, de toutes les personnes qui ont essayé de me tuer récemment, tu étais la plus sympa.

Mshak décolla aussi vite que possible, pendant que Bostwick et moi nous empressions de monter la vieille tour de contrôle.

BLACK BOX : Maya, vous réalisez que vous vous sacriez pour rien. L’ONI trouvera la diffusion. Ils la bloqueront, la discréditeront. À la fin, personne ne vous croira.

BOSTWICK : C’est pour ça que tu dois faire en sorte qu’ils te croient. Fais leur sentir que tu es vraiment là. Fais leur voir tous ce que tu vois. Si FERO leur dit ce qu’ils ont besoin d’entendre, ils t’écouteront.

Nous avons monté les marches de la tour deux à deux pour arriver dans la cabine de contrôle aux vitres fortifiées. L’ancien matériel marchait toujours. Je regardais à travers la fenêtre une dernière fois, observant la cité en ruine. J’approchais le micro de mes lèvres.

MAYA : Um, bonjour. Vous… vous ne connaissez peut être pas ma voix. Um… Par le passé je l’ai toujours caché. Elle était déformée ou je laissais quelqu’un parler pour moi. Des personnes plus braves que moi, comme Benjamin Giraud. Mon nom est FERO. Ou du moins c’est comme ça que la plupart d’entre vous me connaissent. Je suis actuellement à la tour de contrôle sur la planète Laika III, à la sortie de la ville de New Headmark. Le désastre, l’événement … peu importe la façon dont vous l’appelez, cela arrive en ce moment. Ce n’est pas le premier et ça ne sera pas le dernier. Ils- ils commencent avec des anomalies gravitationnelles. Faible au départ…

Alors que je regardais la ville, toute cette mort et cette destruction, j’eus un aperçu de la bataille qui faisait rage dans les rues. L’UNSC combattait les forces d’Ilsa. Alors que des centaines de personnes mourraient autour d’eux, ces deux groupes n’étaient pas là pour sauver qui que ce soit. Ils étaient là pour se détruire l’un l’autre. Je me noyais dans leur guerre depuis bien trop longtemps. Jamais capable d’avancer, que ce soit en tant que FERO ou en tant que Maya. Mais maintenant ? Pour la première fois de ma vie j’avais l’impression que j’allais vraiment faire quelque chose de bien. Je changeais les choses pour le mieux. Je ne savais plus si j’étais Maya ou FERO, mais tout ce qui importait c’était qui je voulais être. Qui je devais être.

MAYA : Tien bon ! Le sol est en train de s’effondrer. Il se fissure. Bostwick, attention ! On est en sécurité, mais cette chose, quel qu’elle soit, devient plus forte. Je ne sais pas combien de temps nous allons tenir, mais il y a quelque chose que vous devez savoir. Je ne suis pas qui vous pensez que-

BOSTWICK : FERO, la ville, regarde !

MAYA : Oh mon dieu. Mon dieu. La cité, ce qu’il en reste, ça s’écroule. Non. Non, non, non… Il n’y a pas que ça. Ça… ça arrive… Mon dieu… Le sol… le sol se soulève. Mais il n’arrive pas à se maintenir. Il ne peut pas tenir. Mon dieu, les tours tombent comme des dominos. La ville… Des centaines de milliers de personnes bâtissant un futur dans les colonies extérieures. L’ONI connaissait le danger depuis des semaines, l’ONI savait, mais il… Oh… Wow… Quelle que soit son origine, c’est… c’est en train de s’élever depuis les profondeurs de la planète. C’est impossible… C’est- C’est mécanique. Ça cache le soleil, c’est… Oh mon dieu… c’est …

(Le gardien libère son impulsion qui percute la tour de contrôle. Pendant que Maya se relève, on entend un tir.)

MAYA : Quoi ? Bostwick ?! C’est quoi ce bordel ?

BOSTWICK : Je suis désolé, FERO…

Mes yeux tombèrent du bras du Bostwick jusqu’au pistolet qu’elle tenait dans sa main. Elle venait de tirer dans l’équipement radio.

MAYA : BB, est-ce qu’on peut toujours transmettre ? Y a-t-il un autre moyen de-

(BLACK BOX essaye de parler à travers les interférences.)

BLACK BOX : Non… signal perdu… peu… y a pas… perturbation électromagnét-

BOSTWICK : C’est l’unique moyen. Il faut que tu t’en rendes compte !

MAYA : Mais de quoi tu parles ? Pourquoi est-ce que tu as détruit la radio ? J’étais sur le point de-

BOSTWICK : Car on a déjà tout ce dont nous avions besoin.

Je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait ou ce qu’elle disait. Est-ce son esprit était en train de lâcher ?

BOSTWICK : Je veux que tu saches que je te pardonne pour m’avoir menti. Tu sais, j’étais tellement en colère. Mais plus maintenant. Je comprends maintenant ce qu’il en coûte de vraiment changer les choses.

Elle leva le pistolet vers ma poitrine. La cité était en train de mourir derrière nous, mais Bostwick était à cent pour cent concentrée sur moi.

BOSTWICK : C’est comme ça que dois finir l’histoire de FERO.

MAYA : De quoi tu parles Bostwick ? Je suis FERO.

BOSTWICK : Non, Non ! Tu es juste une personne. Et l’ONI peut briser une personne ! Tant que tu es en vie, ils peuvent te trouver. Ils peuvent te torturer. Ils peuvent te plier à leur volonté. Non, on ne peut pas leur laisser faire ça à FERO. FERO est plus qu’une personne. Elle est une idée. Elle est une conviction, ma conviction !

MAYA : Mais ce n’est pas la vérité. Les gens méritent de savoir-

BOSTWICK : Le peuple mérite un héros ! Tu m’as apprises qu’on ne pouvait pas vaincre l’UNSC dans une guerre ouverte. Tu m’as appris qu’ils devaient être battus avec des idées. Nous nous battons pour la vérité, mais les idées sont nos armes. On ne peut pas les battre toi et moi, mais l’idée de FERO peut.

Et soudain je compris. L’histoire se répandrait comme un feu de forêt. Le héros rebelle FERO tué par l’anomalie sur Laika III. Le message sera enregistré et envoyé à travers toute la galaxie. Le message pour lequel elle aura donné sa vie. Ses derniers mots, un message d’avertissement pour nous tous. C’était parfait.

BOSTWICK : Tu ne vois pas ? C’est ce que tu m’as enseigné.

Sa main serrait le pistolet, mais elle ne pouvait pas appuyer sur la détente. Je pouvais voir sa mâchoire trembler.

BOSTWICK : FERO ? Tu as peur ?

FERO : Oui… Oui. Et toi ?

BOSTWICK : Oui.

En dépit de tout je voulais la rassurer, la prendre dans mes bras et lui dire que tout aller bien se passer.

MAYA : Bostwick. Je voulais- Je voulais juste-

(BOSTWICK tire. Elle et MAYA grimacent.)

MAYA : Ok, juste, calme toi. Reste calme…

Des larmes tombaient de ses yeux alors qu’elle levait l’arme une dernière fois.

MAYA : Fais-le.

BOSTWICK : Au revoir, Maya.

(BOSTWICK tire une nouvelle fois, et touche MAYA.)

Je tombais en arrière et traversé la fenêtre brisée. Mon corps se dirigeait vers le sol alors que celui-ci se précipitait vers moi. Et ensuite, je suis… morte.

BLACK BOX : Vous rappelez-vous d’autre chose ?

MAYA : Non. Non, il n’y a rien après ça. C’est mon dernier souvenir.

BLACK BOX : Oui, mais il y a quelque chose que vous n’avez pas précisé. Quel était votre impression ? Étiez-vous d’accord avec le plan de Bostwick ?

MAYA : Je l’ai compris. Elle a réalisé un calcul déplaisant pour le plus grand bien. Vivante, j’étais un handicap. FERO avait besoin d’être un martyr pour la cause. Maya… Maya voulait payer pour sa trahison.

BLACK BOX : Hm. Très bien. Merci. Vos souvenirs ont été d’une grande utilité. Maintenant si cela ne vous dérange pas, je dois-

MAYA : Attendez ! Je peux vous poser une question ?

BLACK BOX : Je dois vraiment-

MAYA : S’il vous plaît … S’il vous plaît. J’ai tellement de questions.

BLACK BOX : Vous êtes jeune. C’est totalement naturel. Très bien. Quelle est votre question ?

MAYA : Est-ce qu’elle l’a fait ?

BLACK BOX : Fait ? Fait quoi ?

MAYA : Est-ce que FERO est devenue un martyr ? Est-ce que son histoire a sauvé des millions de vies ? Ils restreignent toujours mes accès, je veux vraiment-

BLACK BOX : Et j’ai bien peur que cela soit restreint pour une raison. J’ai tout ce dont j’ai besoin, je dois donc retourner à-

MAYA : Attendez une autre question ? S’il vous plaît ? S’il vous plaît ?

BLACK BOX : Allez-y

MAYA : Quel est cet endroit ?

BLACK BOX : Dites-vous juste que c’est une salle d’attente. Écoutez, ne vous inquiétez pas. Il y aura un temps pour les explications. Je vais les informer que vous êtes prête pour l’étape suivante. Aucun de nous ne reste sur le carreau bien longtemps. Nous sommes très, très chères.

(BLACK BOX quitte MAYA pour délivrer son rapport final)

BLACK BOX : Alors que nous avons finalement pu contenir le message de l’agent Sankar, les nouvelles du martyr de FERO se sont répandues dans toutes les colonies extérieures. Nous avons divulgué son statut d’agent infiltré de l’ONI à plusieurs journalistes fiables, mais comme Bostwick l’avait prédit, l’histoire de FERO semble être plus accrocheuse que la vérité sur Maya Sankar.

Le cerveau de l’agent Sankar a heureusement pu être récupéré intact. Comme je l’avais prédit, sa structure neurale faisait d’elle une candidate exceptionnelle pour être assimilée à un IA. Et les données que j’ai été capable de recueillir de son cerveau ont été avantageuses considérant les événements du 28 octobre. J’espère que vous avez trouvé ces enregistrements utiles et satisfaisants. Ce fût une rare et unique occasion de non seulement cataloguer les actions d’un agent infiltré, mais aussi d’obtenir ses pensées et son ressenti. Je fais toujours quelques recherches dans certains souvenirs, mais je crois que ce rapport peut être considéré comme terminé. Black Box, déconnexion.

Retour au sommaire


Breaking up

Cela devait-il se passer comme ça ? Peut-être pas. Mais le fait est que ça s’est produit. Même l’ONI ne peut effacer cette vérité…

Retour au sommaire


N’hésitez pas à consulter notre dossier complet sur cette seconde saison de #HUNTtheTRUTH, nous vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour la traduction de ce dernier épisode relatant les péripéties de FERO.

Partager
Partager

Sur le même sujet

Jeu associé

Halo 5 : Guardians

S’abonner

Poster en tant qu'invité

Un patch vient d'être déployé pour résoudre le soucis de connexion aux commentaires. Si vous venez de vous connecter, une actualisation de la page peut être nécessaire. Si le problème persiste n'hésitez pas à nous le signaler.

Notifier de
guest
6 Commentaires
Oldest
Newest Most Voted
Inline Feedbacks
View all comments
KaZa

Gros fan de Hunt The Truth jusqu’à ce que le jeu sorte…
Elle ou la trahison du MC ? Les cataclysmes secouant la civilisation humaine ?
Elle est où l’histoire sombre et torturé que la saison 1 et que cette saison nous laisser penser ?

Alzio 117

Exactement d’accord… ça devient une supercherie à mes yeux. C’est bête, la s01 était bien. mais inutilisée presque.
La on apprend quoi? Rien. Ha si que l’ONI est capable de récup les cerveaux de ses agents pour en faire des pseudo IAs. youpi

Scryer

Merci bien pour cette ultime transcription de la saison 2 ! 🙂

phoenixlechat

Il faut m’aider là. J’ai juste une question car je reprends la lecture après plusieurs semaines de Halo 5… Sait-on déjà ce que sont les anomalies ou est-ce moi qui ai perdu le fil ?
Je viens juste de finir de lire l’épisode 5… Est-ce que ça a à voir avec les Guardians ?

phoenixlechat

C’est bon, j’ai lu le 6ème… Super scénario. Merci pour la trad

VoitureJb

Merci pour la traduction / transcription.