Veuillez patientez...

[MàJ] Hunt the Truth Saison 2 – Semaine 1

Mise à jour 5 : Ajout du trailer "A Hero Falls" et de l'image "Message from CDR Sullivan".
                 [20h34] : Ajout de la traduction du "Message from CDR Sullivan".

Mise à jour 4 : Ajout de la transcription de l'épisode 01 "CUBE B-349".

Mise à jour 3 : Ajout de l'épisode intermédiaire "FAILED TRANSMISSION" et de la transcription de l'épisode 00 "THE ONLY DELIVERABLE".
                 [20h11] : Ajout de la caméra de sécurité "MORSE-CAM-AB".

Mise à jour 2 : Ajout du résumé de l'épisode 01 "Cube B-349".

Mise à jour : Ajout de l'épisode 01 "Cube B-349", de l'image "Under Glass", de la traduction de l'épisode de pré-saison et du résumé de l'épisode 00 "The Only Deliverable".

Article originellement publié le 22 septembre 2015 à 20h09

Le TIME Magazine nous annoncait hier que le premier épisode de la seconde saison de HUNTtheTRUTH sortirait aujourd'hui, et ce premier épisode est désormais disponible sur le Tumblr Hunt the Truth. Comme lors de la première saison, Halo.fr vous proposera des articles récapitulatifs chaque semaine ainsi qu'un dossier complet afin de ne rien manquer des aventures de FERO !


Sommaire (cliquez sur les sous-titres pour vous rendre directement au contenu souhaité) :

Semaine 1
Épisode de pré-saison "THE STORY OF FERO"
Épisode 00 "THE ONLY DELIVERABLE"

Black Bagged
Épisode 01 "CUBE B-349"
Under Glass
Épisode teaser "FAILED TRANSMISSION"
MORSE-CAM-AB
A Hero Falls
Message from CDR Sullivan

Commentaires
 


Episode de pré-saison "THE STORY OF FERO"

"Cet épisode ayant été rendu disponible hier par le TIME magazine nous explique comment FERO en est arrivée à nous raconter son histoire."

"Lorsque j’ai rejoint la cause, je n’aurai jamais imaginé me tenir là, à vous parler comme ça. Benjamin Giraud, Petra … ils aiment parler dans un micro, c’est un superpouvoir. Moi ? Je n’ai jamais pensé à ça de ma vie. J’avais des aspirations ! J’espérais un meilleur futur pour moi et mes amis.  Mais tout a été corrompu, tordu, jusqu’à ce que je ne me reconnaisse même plus. Mais vous vous en fichez, vous voulez juste savoir comment on en est arrivé là. Vous avez entendu l’histoire de Ben, le journaliste qui a défié l’ONI. Mon histoire est d’un autre genre. Peut-être que ce n’est pas ce que vous attendiez mais … c’est mon histoire, l’histoire de FERO."

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Episode 00 "THE ONLY DELIVERABLE"

"Un ralliement rebelle se termine en massacre, FERO est démasquée, et une nouvelle Traque de la Vérité commence."

(Une foule de rebelles applaudit)

FERO : C'est ce qu'ils font. Ils cachent leurs atrocités dans des mises en scènes élaborées. Ils dénaturent la vérité avec leurs flots de mensonges coordonnés.

ODST Grey : J'ai un visuel sur FERO.

FERO : Nous avons eu l'attention de chaque homme et de chaque enfant de l'espace occupé, même les classes modérées des colonies intérieures ont commencé à se réveiller. Mais l'UEG est arrivé sur le réseau et leur a chanté une belle berceuse, remettant les masses dans leur sommeil, diffament ceux qui disent la vérité. C'est ce qui est arrivé à Benjamin Giraud.

(La foule applaudit.)

Noah (par communication) : Combien ils sont en bas ?

Tully : Environ 130 ou 140 avec une demi-douzaine de VIP.

Wiley : Pour moi ça ressemble plus à une bande de sauvage.

Grey : Périmètre sécurisé monsieur.

Noah (par communication) : Reçu, maintenez vos positions.

FERO : Ils cherchent à convaincre le public que c'était Ben qui a allumé la mèche dans les colonies extérieures … mais cela fait des décennies que nous agonisons. Pas parce qu'un journaliste a pleuré à l'injustice, mais par ce que nos enfants souffrent. Nous avons offert nos ressources, nous avons salué leur drapeau, mais lorsque nous avons demandé de l'aide, personne n'est venu.

Tully : Wiley, à trois heures.

Wiley : Reçu.

FERO : Quand nos cités étaient submergées par l'insurrection, l'UEG a appelé la cavalerie, ils se sont appropriés nos maisons. Quand nos familles succombaient sous les attaques des vaisseaux Covenant, l'UEG, notre gouvernement, nous a juste regardé mourir planètes après planètes. Mais maintenant, ils clament que ce que nous avons enduré était une invention de Ben, que j'étais son invention ?

Foule d'insurrectionnistes : NON !

FERO : Non, ce n'était pas inventé, je suis née dans ces colonies et ce que nous avons enduré n'a pas été fabriqué, cela a été oublié dans les cendres et le verre que les Covenant ont laissé après leurs attaques. Nous avons survécu, et peu importe le nombre de mensonges qu'ils nous envoient, cette révolution qu'ils ont commencé, les idées que nous défendons, cela ne disparaîtra pas.

Wiley : Mec … Il y a des sauvages qui commencent à s'agiter

Noah (par communication) : Interrompez-le discours.

Wiley : Oh, L'ONI fait dans la charité maintenant les gars ?

Tully : La ferme Wiley.

Wiley : Oui monsieur.

Foule d'insurrectionnistes : Libérez Giraud ! Libérez Giraud !

FERO : Je vous entends. Et Ben aura l'amnistie qu'il mérite, mais pas avant que nous ayons la force de la lui donner. Nous devons envoyer un message à l'UEG. Un signe clair qui …

Mutin 1 : Nous devons leur envoyer un missile nucléaire et vaporiser ces impérialistes. C'est ça le message que l'on doit envoyer !

Mutin 2 : Du feu au sang !

Mutin 1 : Du feu au sang !

FERO : Bombarder un centre de recrutement ou un bâtiment fédéral ne va pas faire libérer Benjamin Giraud. Cela fait des décennies que nous crions « du feu au sang ». Et depuis des décennies, le sang est le seul chose que nous ayons récolté. C'est ce qu'ils veulent. Une guerre ouverte. Quelque chose qu'ils savent qu'ils peuvent gagner.

Grey : Il y a du mouvement près de la raffinerie.

Tully: Bâtiment hors de portée. Restez concentré sur la cible.

FERO : A chaque fois que nous planifions une revanche, ils deviennent plus forts. Nous nous consumons dans les flammes tout en appelant ça une révolution ? Non. Il faut que cela soit une guerre d'idées, non pas motivée par le conflit mais portée par une prospérité économique, en construisant une force contre laquelle l'UEG n'aura d'autre choix que de négocier.

Mutin 1 : Ça fait des semaines que nous sommes assis là ! Il est temps de frapper !

FERO : Non, il est temps d'arrêter de jeter aveuglément nos fils et filles dans …

Mutin 2 : J'étais à Mamore avec le FLP en 2511.

FERO : Mamore ?

Mutin 2 : Et vous, vous étiez où hein ?

Grey : Je croyais qu'ils avaient tous été repérés ?

Mutin 2 : Vous n'étiez même pas née.

Wiley : Le gars est costaud.

Mutin 2 : Et maintenant vous vous tenez devant un groupe de véritables combattants de la vérité et vous nous parlez comme Sekibo ? C'est la seule mission suicide que je vous vois mener.

Bostwick : Vous devez vous replier.

Mutin 2 : Regardez-vous, gamine. Ce sont les adultes qui parlent maintenant.

Bostwick : J'ai dit repli.

FERO : Tout va bien Bostwick.

Wiley : Hey, on a un rebelle de la vielle école qui approche la cible. Le gars semble prêt à en découdre.

Tully : Équipe alpha, surveillez vos flancs. 

Grey : Bien reçu

Noah : Ok, on y va. Maintenant.

Tully : L'extraction commence dans 3… 2… 1…

(Un pélican atterrit. Les ODST sortent)

Tully : Go! Go, go, go, go, go!

(Les ODST attaquent la foule)

Bostwick : Embuscade ! Répliquez !

(Les ODST attrapent FERO)

Bostwick : Ils ont FERO !

Grey : Cible sécurisée.

Tully : Reçu. Retournez au vaisseau.

(Les ODST se replient)

Tully : On est ok, en avant !

(Le pélican décole. Les ODSTs relâchent FERO)

FERO : Mais qu'es … lâchez moi !

Wiley : Whoa ! C'est quoi ce bordel ?

FERO : A qui appartient cette opération ? Hein ? Qui a autorisé ça ?!

Wiley : Whoa ! Du calme FERO !

FERO : Hey ! Je suis votre supérieur, caporal. Vous n'avez pas à m'appeler « FERO », pour vous c'est "Commandant Sankar" ok ? Et vous venez juste de rentrer toutes armes dehors dans une opération civile, espère d'idiot. Qui a autorisé ça ?

Wiley : Hey, je n'ai pas vu de civils là-bas. C'était juste une bande de rebelles pour moi.

FERO : Où est votre compagnie ? Vous êtes sur le sellette, je vous le garantis.

Wiley : Et bien bonne chance

FERO : Vous voulez faire un largage sans module soldat ? Hein ? Vous voulez afficher un K.I.A sur cette veste ?

Wiley : Oh. Vous allez tuer des marines maintenant ?

FERO : Vous savez, à cette hauteur, vous pourriez survivre. Ces rebelles pourraient envoyer à votre mère une pièce à la fois dans un paquet bien emballé.

Noah (par communication) : Maya …

Wiley : Mince, la puanteur des rebelles a affecté votre cerveau on dirait.

FERO :  Ne me testez pas.

Noah (par communication) : MAYA !

FERO : Noah ?! Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?

Noah (par communication) : Maya ! Je t'expliquerai tout quand tu seras là. Est-ce que tu vas bien ?

FERO : Je … Non. Non. Je ne vais pas bien du tout. La moitié de ces gens étaient des civils et une bande de soldats tout équipé et sans neurones fonçant dans le tas, enfin …

(Le combat continue au sol)

FERO : Attends, il y a toujours une autre équipe au sol ?

Noah (par communication) : Oui, il y a une seconde équipe qui …

FERO : Rappelle-les maintenant.

Noah (par communication) : Je ne peux pas. Ceci est toujours une opération active. L'équipe Bravo fait le nettoyage.

FERO : Ce n'est pas un nettoyage. C'est un massacre. Ça ressemble plus à une bande de fous de la gâchette tuant des civils. Rappelle le reste de ton équipe. Maintenant.

Noah (par communication) : Non ! Tu étais le seul atout à extraire.

FERO : A extraire pour quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? J'ai risqué ma couverture plus de fois que je ne peux m'en rappeler et je n'ai jamais eu plus qu'un murmure venant de toi ou du commandement depuis que j'ai mis la main sur Giraud. Je …

Noah (par communication) : On devait te faire sortir. Ça vient de là-haut et c'est arrivé vite.

FERO : Mais qu'est-ce que le commandement fait ? Quand ils m'ont activé pour Giraud, l’intérêt était de créer plus de stabilité dans la région. Je pensais qu'ils avaient tout verrouillé maintenant.

Noah (par communication) : Ils l'ont fait.

FERO : Va dire ça à Petra Janecek. Après son dernier message, les gens sont toujours …

Noah (par communication) : Tu n'as pas entendu ? L'équipe de récupération l'a trouvée se cachant dans un cargo pour les colonies extérieures

(Noah lance un enregistrement de Petra)

Petra (enregistrement) : Que … Après quoi … Mon dieu, qu'est-ce que je loupe … n'arrête pas ! N'arrête pas de regarder ! Il faut assembler les pièces entre elles avant qu'il ne soit trop tard

(L'enregistrement de Petra s'arrête)

FERO : Je ne peux… quoi ?

Noah (par communication) : Les choses changent à l'intérieur de l'ONI. Ce que tu as fait … tuer ces agents dans l'appartement de Ben …

FERO : Je n'arrive pas à le croire …

Noah (par communication) : Je sais, écoute. Je sais.

FERO : La section trois m'a ordonné d'assassiner ces agents et maintenant ils me font porter le chapeau ?

Noah (par communication) : Ce n'est pas officiel. C'est une action politique. Quelqu'un essaie d’apaiser les esprits dans la chaîne de commandement.

FERO : Je me suis renseignée tu sais, sur ces deux agents.

Noah (par communication) :  Pourquoi tu as fait ça ?

FERO : Le plus jeune avait une fille de trois ans … tu le savais ?

Noah (par communication) : Maya …

FERO : Il avait 27 ans, et l'autre était une année derrière moi à l’académie. Je les ai tués tous les deux … et pour quoi ?

Noah (par communication) : Maya … J'aimerai savoir comment rendre les choses plus simple pour toi. C'est juste que … J'ai essayé de faire ce que j'ai pu, mais même avec ça je n'ai pas pu te joindre. Il y a des questions …

FERO : Des questions ?

Noah (par communication) :  Mshak Moradi … ton arme n'a jamais enregistré de tir pour cette mission. Le meurtre n'a jamais été enregistré. Est-ce qu'il …

FERO : Ça ne l'a pas enregistré car je n'ai pas utilisé mon arme.

Noah (par communication) :  Qu'es ce que tu veux dire ?

FERO : Je t'épargne les détails sanguinolents ok ?

Noah (par communication) :  Tu n'avais pas le choix Maya

FERO : Je sais.

Noah (par communication) :  Il était sur le point de faire tomber ta couverture. Si tu avais …

FERO : Je sais. Ils m'écoutaient, Noah. Ils croyaient en moi, ou FERO … Ils voulaient une vie meilleure. Ils le voulaient vraiment, on ne leur a juste jamais montré comment y arriver.

Noah (par communication) : Crois-moi, je sais. Personne n'avait prédit ce que tu as été capable d'accomplir, mais ce qui importe c'est que …

FERO : Ça ne concerne pas ma mission, je sais.

Noah (par communication) :  Oui.

FERO : Bien … Bon, nous allons avoir pas mal de travail pour récupérer ma couverture après cette blague d'extraction. Nous devons accéder au rapport de l'opération aussi vite que possible afin de …

Grey : Excusez-moi monsieur, rapport des pertes prêt.

Noah (par communication) :  Allez-y.

Grey : Vingt-six rebelles au tapis, deux VIP, quarante et un blessé.

FERO : Il faut que j'y retourne Noah.

Noah (par communication) :  Et tu le feras, Maya. Mais pas encore. Ils t’emmènent à Midnight Facility.

Il y a quelque chose que l'ONI ne comprends pas à propos du coût humain. Peut-être que les gens comprennent eux. En tant qu'individus ? Mais en tant que collectif, quand vous considérez les gens comme des nombres sur une liste. Comme des probabilités … Juste un facteur dans une plus grande équation … Qu'est ce qui se passe si vous perdez la vision d'ensemble … Ils … Ils simulent leur algorithmes complexes, mesurent les gains/bénéfices. Pour l'ONI, il ne s'agit que de 67 insurgés. Mais moi je sais à quoi leurs voix ressemblaient. Je sais pourquoi la moitié d'entre eux étaient là cette nuit, ce qu'ils voulaient pour leurs vies. Sept personnes qui m'avaient juré allégeance, que je connaissais depuis des années, étaient mortes. J'avais perdu deux des meilleurs amis que je n'avais jamais eu en opération. Et, en tant que personne qui avait juré de les protéger, je … je ne savais pas comment gérer ces pertes, mais ce qui me terrifiait le plus, c'était qu'après cinq années en tant que FERO, je n'avais aucune idée de ce que Maya était supposée penser à propos de tout ça.

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Black bagged

"Mettre dans des sacs noirs est un terme étrange. Très ODST. La vérité est, évidemment, ailleurs. Quelque part entre l'asphyxie et le vertige. Ce n'est pas quelque chose de très propre."

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Episode 01 "CUBE B-349"

"Un homme disparu apparaît sur Midnight, des anomalies apparaissent dans les Colonies et Maya reçoit sa nouvelle assignation."

Avec ma couverture, personne en dehors de l'opération ne savait que j'étais un agent. C'est pour ça qu'ils m'emmenaient au Midnight Facility, un sombre secret de l'ONI camouflé dans les ombres d'une ceinture d'astéroïdes.

Il y a de nombreux pénitenciers dans l'espace qui sont précédés par leurs réputations, dont le seul nom inspire la peur dans le cœur des ennemis de l'État. Ce complexe n'était pas l'un d'eux. Midnight ne réformait pas les criminels, il les faisait disparaître.

Lors du trajet, j'ai demandé trois fois de vérifier la liste des pertes. J'ai joué les flux vidéo de l'opération terrestre, encore et encore, en me forçant à regarder le massacre, à accepter le rôle que j’y avais joué.

Tout le monde n'avait pas disparu heureusement. Bostwick, mon ami et bras droit dans la rébellion, faisait partie des survivants.

Ça m'avait donné de l'espoir, mais c'était difficile de regarder mes amis et partisans mourir encore et encore.

Tully : Commandant, nous allons atterrir.

Maya : Merci.

Je regardais par le hublot mais tout ce que je voyais, c'était un immense astéroïde. Il était difficile de croire qu'il y avait à l'intérieur une prison secrète avec assez de puissance de feu pour détruire une flotte Covenante. Alors que nous entrions par un passage camouflé en dessous du rocher, la dimension gigantesque du complexe devenait apparente. Des balises clignotantes nous guidaient dans un tunnel sombre. Après ce qui semblait être une éternité, nous sommes entrés dans le hangar.

Elba (IA) : Bienvenue au Midnight Facility.

Dès que les portes s'ouvrirent, je me précipitais à l'extérieur du vaisseau. Un des ODST nettoyait joyeusement le sang d'une de ses bottes, et tout ce que je voulais faire était m'éloigner. Je me suis retrouvée à l'intérieur du hangar massif. Des murs d'une centaine de mètres de haut, totalement nus à l'exception d'une série de lumières nous guidant vers deux petites portes. C'était un endroit désolé.

Tully : Puis-je vous rappeler que cette opération est totalement secrète, messieurs ?

Grey : Oui, monsieur.

Wiley : Hey, FERO. De rien.

Maya : Pour quoi ?

Wiley : Pour avoir sauvé tes fesses.

Je ne me rappelle même pas l'avoir frappé.

(Maya frappe Wiley)

Wiley : AGH !

Maya : Espèce de fils de…

Grey : Whoa, whoa, whoa !

(Wiley essaie d'attaquer Maya, mais les autres ODST l'en empêchent)

Wiley : GHHHHH… T'aurais jamais dû faire ça !

Maya : Tu n'imagines pas ! Il y avait…

Wiley : J'aurais dû te laisser crever avec ces rats, espèce de folle…

Tully : Soldat ! Fermez-la ! Fermez-la maintenant !

Mais je pense que je l'ai bien arrangé.

Wiley : …Oui, monsieur.

Elba (IA) : Bonjour, commandant Sankar. Bienvenue à Midnight. Le commandant Rybak vous attend pour 18 heures. Si vous voulez bien vous rendre à l'ascenseur…

Maya : Je dois aller aux cubes, d'abord.

Elba (IA) : Commandant, j'ai reçu l'ordre direct de vous emmener faire votre rapport au commandant Rybak.

J'avais décidé de faire un détour. Il y avait quelqu'un que je devais voir. L'IA semblait surprise, mais j'avais les autorisations.

Elba (IA) : D'accord. Suivez le marqueur jusqu'à votre destination s'il vous plaît.

Des lumières clignotantes bleues me guidèrent dans ce qui me semblait être un couloir sans fin avec des cubes sans vitres, tous semblables aux autres. Mis à part le subtil bruit des lumières, c'était silencieux. Je m'arrêtais au cube B-349.

Elba (IA) : Il n'est pas en bonne santé, commandant.

Maya : Montre-moi.

La vitre passa d'opaque à une transparence à sens unique. À l'intérieur du cube, entre une couchette rudimentaire et une petite WC, je le voyais ; assis par terre les jambes croisées, écrivant avec un petit crayon sur du vrai papier. Il était plongé profondément dans ses pensées, marmonnant des syllabes alors qu'il travaillait. L'homme le plus détesté de la Terre. L'adulé symbole de la protestation de dizaines de milliers de personnes dans les colonies extérieures. Le brave journaliste, considéré comme traître. C'était… Benjamin Giraud. Ou plutôt ce qu'il était devenu. J'avais promis à mes partisans de le libérer. Mais je n'allais pas le faire, personne n'allait le faire. L'ONI avait amené Ben aux frontières de son empire, et c'était là qu'il demeurerait. Je pouvais à peine le regarder. En partie parce qu'étrangement, je le considérais comme mon ami. Mais aussi parce que j'étais la personne qui l'avait amené là. Je ne recherchais toutefois pas le pardon. Je ressentais que je devais payer… et j'espérais que Ben me mettrait en pièces.

Maya : Passage en mode double sens.

Ben : Je suis désolé… J-J-Je suis désolé. Je ne peux discuter des détails maintenant, conseiller. Je suis toujours en rédaction. Je…

Maya : Ben.

Je n’avais même pas vu sa tête se tourner, mais il me fixa des yeux soudainement, le regard froid et les yeux rivés sur les moi. Ce n’était pas le Ben dont je me souvenais. C’était quelqu’un d’autre. Je me sentis exposée, comme si j’avais été prise au piège. Il se leva lentement et s’immobilisa. Je n’étais plus à Midnight. J’étais dans le monde de Ben. Et j’étais une intruse. Il s’avança droit vers la vitre et s’arrêta. Je voulais me confronter à ce que j’avais fait à Ben, lui laisser la chance de m’éviscérer avec des mots. Mais alors qu’il était juste devant moi tout ce qui me venait à l’esprit était que la vitre entre nous semblait effroyablement fine.

Ben : Oh, vous !

Maya : Ben, je sais… je…

Ben : Je le savais…

Maya : Ok, écoutez Ben. Je voulais juste vous dire que, hm…

(Ben écrasa ses paumes contre la vitre)

Ben : Vous êtes en vie !

Maya : Je…

Ben : Je… Je suis désolé. Vous êtes vivante ! Oh mon Dieu !

Maya : Je… Euh…

Ben : Je savais que vous ne prendriez pas part à cette mission suicide ! J’en étais persuadé, je le savais. Durant tout ce temps, même après avoir tout foiré je me disais « FERO trouvera un autre moyen… »

Il ne savait pas. Il était heureux de me voir. Je… Je n’arrivais pas à y croire. Je suppose que j’étais… que j’étais si obnubilée et rongée par la culpabilité que je n’avais pas pris le temps d’envisager que Ben pouvait encore croire en FERO. Je ne savais pas quoi dire.

Ben : Attendez… attendez… Vous ne pouvez pas rester là. Savez-vous ce qu’est cet endroit ? Vous devez partir ! Vous devez partir ! L’IA ! Ils enregistrent tout ! Et ils… ils seront très vite après vous…

Maya : Je ne resterais pas ici très longtemps d’accord ? Ne vous inquiétez pas, faites-moi confiance, j’avais juste… besoin…

Ben : Ok, Ok. Bien sûr que vous savez ce que vous faites, évidemment. Je n’ai pas réfléchi. C’est juste que… Oh mon Dieu, c’est si bon de vous revoir. Vous allez bien ?

Maya : Je… euh… Je vais bien. Et vous ?

Ben : Je vais bien. Tout va bien. J’écrivais, pour me tenir occupé, vous savez…

Maya : C’est du sang ? Sur votre couchette ?

Ben : Quoi ? Oh. Oh ouais.

Maya : Que s’est-il passé ? C’est à cause d’un des gardes ? C’est ça qu’ils vous font subir ici ?

Ben : Non. Non, non, non, non, non. Ça n’a rien à voir, non. C’est moi. C’est moi. C’est, hm… je n’étais pas vraiment préparé à ça ? Vous voyez ? Hm, au confinement ? Je… j’avais lu à ce sujet, mais en réalité c’est différent… évidemment. Et, et je… j’ai eu de mauvaises passes, plusieurs fois, j’ai perdu le contrôle de mes émotions, vous voyez. C’est une réaction psychologique plutôt typique, mais non. Non, ça… ça, hm, c’était ma faute… Il, il y a des sécurités maintenant, au cas où je deviens trop remonté, ils mettent de la musique pour me calmer, si je perds vraiment le contrôle, ils allument le gaz, et je vais m’endormir et c’est… c’est bien.

Maya : Oh, Ben…

Ben : Non, sérieusement, ça a l’air moche. Vous avez raison. C’était il y a un petit moment. Regardez, vous voyez ? Hein ? Mes mains sont soignées. C’est bien ! Oh… attendez. Attendez, attendez, attendez… Nononononononononon…

Maya : Quoi ?

Ben : Levez-vous. Montrez-moi votre terminal.

Maya : Ben, je…

Ben : Non, non, non. Allez, allez. On ne va pas recommencer. Soyons juste… s’il vous plaît. Montrez-moi votre terminal. Je dois voir l’heure.

Maya : Ok.

(Maya place son terminal contre la vitre)

Ben : Ok… 7h43. Compris. Baissez-le. Ok, montrez-le-moi encore. Ne parlez pas, contentez-vous de me le montrer.

(Maya place de nouveau son terminal contre la vitre)

Ben : 7h43, merci. Merci. Ok. C’est réel. C’est réel. Compris. Ok… Ok, bien. Désolé, c’est ce… truc… je m’assure que je ne rêve pas. La discontinuité temporelle est un classique, mais, mais l’heure n’a pas changé, donc je sais que ce n’est pas un rêve.

Maya : Oh…

Ben : Ah… Oui, je sais. C’est, c’est… je sais, je sais. Ça semble fou, mais je, je n’ai pas de montre vous savez ? Ça retourne l’esprit. Au début, si j’étais en dehors de la cellule, je savais que c’était un rêve, parce qu'en réalité ils ne me laissent pas sortir. Mais ensuite, mes rêves se déroulaient dans ma cellule aussi et tout est devenu… confus. Comme, qu’est-ce qui est réel, et qu'est-ce qui ne l’est pas…

« Ce qui était réel ou ce qui ne l’était pas. » C’est à ça que pouvait tenir l’histoire de Ben. Il avait combattu des décennies de mensonges obscurs pour mettre en lumière les atrocités que notre gouvernement avait enterré. Parce qu’il croyait que le public méritait la décence de connaître la vérité. Et à présent, enterré dans un trou sur Midnight, il était réduit à combattre pour découvrir la vérité humaine la plus basique. Ben n’avait plus la dignité de savoir si quoi que ce soit était réel.

Ben : FERO…

Maya : Oui Ben ?

Ben : Tout le monde sait que je suis le méchant, pas vrai ?

Maya : Ils vous acclament toujours Ben. Le peuple des colonies extérieures. Ils vous veulent libre, ils réclament justice, ils veulent… ils veulent que vous sortiez…

Ben : Non… non, non. Non ! NON ! NON ! Je ne veux pas !

Maya : Quoi !?

Ben : Non ! Je veux aider. Vous voyez, je pense que si le peuple entend ça… Là, écoutez. Je voudrais vous lire ce que j’écris. C’est, hm…

Maya : Ben…

Ben : C’est ma manière… de tout réparer. C’est, c’est encore brouillon mais, hm… c’est un message de paix. Et d’excuses. À la fin, je vous remercierais personnellement.

Maya : Oh non. Ben…

Ben : Non, ne vous inquiétez pas. Ne vous inquiétez pas. Je ne vais pas vous nommer ou quoi que ce soit, mais vous m’avez sauvé la vie FERO. Et pas seulement dans mon appartement. Les, les, les choses que vous…

Maya : Non ! Je ne vous ai pas sauvé la vie. J’ai tué deux innocents.

Ben : Non. Nononon… Vous tentiez juste de me protéger. Vous n’aviez pas le choix ! S’il y a du sang sur les mains de quelqu’un, c’est sur les miennes. Je vous ai mis dans cette position. J’ai mis ces agents dans cette position.

Maya : Ils n’allaient même pas vous tuer Ben, ils allaient juste…

(Le système de haut-parleurs grésilla)

Sully : Ici le commandant Michael Sullivan.

(Ben déglutit)

Sully : Vous êtes présentement en violation des réglementations de prison fédérale.

Ben : Fuyez. Sortez d’ici, FERO. Maintenant ! Maintenant !

Maya : Je… Je…

Ben : S’il vous plaît partez ! Maintenant ! Partez !

Maya : Je… Je…

Sully : Éloignez-vous de cette vitre et présentez-vous à mon bureau immédiatement.

Ben : De quoi parle-t-il ?

Sully : C’est votre dernier avertissement.

Ben : De quoi parle-t-il ? Que… se passe-t-il ?

Sully : Vous n’avez plus la permission de parler à mon prisonnier, agent Sankar.

Ben : Agent Sankar… ? Que…

Maya : Je suis désolée Ben…

(De la musique classique se fait entendre dans le cube de Ben)

Ben : Qu’est-ce… Qu’est-ce, qu’est-ce que… Nonononon… Montrez-moi l’heure. Montrez-moi l’heure. Montrez-moi, montrez-moi votre terminal. Montrez-moi l’heure.

Maya : Ben, je voulais juste…

Sully : Reculez, commandant.

Ben : Oooooooh… Non. Non. Non. Non.Non… Non !

Maya : Je suis désolée.

Ben : Mais vous êtes, vous êtes… vous êtes, vous êtes mon amie… Que ? Quoi, vous travaillez, vous travaillez pour l’ONI ?

Maya : Ben, je suis désolée. Je voulais juste…

(Ben se cogne à la vitre.)

Ben : COMMENT AVEZ VOUS PU ME FAIRE ÇA !?

Sully : Calmez-vous Ben.

(Ben s’écrase contre la vitre, encore et encore.)

Maya : Non ! Non arrêtez ! Arrêtez, Ben, je suis désolée. Je suis désolée, je voulais juste…

Ben : CHAQUE JOUR ! CHAQUE JOUR QUE JE SUIS ICI ! JE ME SOUCIAIS DE VOUS ! JE ME SOUCIAIS DE FERO !

(Ben glisse ses mains sanglantes contre la vitre.)

Ben : ET VOUS N’ÊTES MÊME PAS RÉELLE !

Maya : Je suis désolée !

Ben : QUI ÊTES-VOUS !?

Sully : Ben, calmez-vous ou nous devrons tout éteindre.

(Ben martèle la vitre avec ses poings, ponctuant ses mots.)

Ben : DITES-MOI. QUI VOUS. ÊTES.

Maya : Non !

Ben : QUI ÊTES-VOUS !? QUI ÊTES-VOUUUS ! QUI ÊTES VOUS…

Elba (IA) : Administration de sédatif.

Maya : Attendez ! Non !

(Du gaz inonde la cellule de Ben.)

Ben : QUI ÊTES-VOUUUUUUUUS !

Maya : Ben…

Sully : Opacifiez la vitre.

Maya : Non ! S’il vous plaît !

Ben : VOUS ALLEZ ME DIRE…

(La vitre s'opacifie, bloquant la vue et le son.)

Maya : Non, Ben !?

Et puis, le silence. Je me précipitais vers le bureau de Sullivan.

(Maya déboule dans le bureau de Sully.)

Maya : Vous êtes fou !?

Sully : Maya ! Prenez un siège.

Maya : Je préfère rester debout.

Sully : J’insiste.

Maya : Ou quoi ? Vous allez me gazer aussi !?

Sully : La sédation est une malheureuse mesure que nous devons prendre quand Ben se fait du mal. Avant d’en arriver là, il frappait les murs, n’ayantt eu aucun contact humain pendant des semaines. Il avait développé un tic, se grattait le crâne, toute la journée, chaque jour, jusqu’à la chair, il s’était presque arraché le scalp. Alors j’ai changé les protocoles, lui ait offert un traitement médical, je l'ai ramené dans le droit chemin. Je lui ai même donné le nécessaire pour écrire pour l’aider à passer le temps, et vous savez quoi ? Ben a arrêté de se faire du mal. Plus de gazage. Jusqu’à aujourd’hui, quand vous vous êtes décidée à vous montrer et vous payer une petite visite non-autorisée à un prisonnier et foutre en l’air tout notre travail, tout ce que nous avons essayé d’accomplir ici…

Maya : Arrêtez vos conneries, Sully. Pourquoi êtes-vous ici ?

Sully : Nous préparons Ben à un potentiel usage en relations publiques. Un message vidéo pour la communauté : « Libérez Giraud ».

Maya : Vous le brisez, pour l’exhiber dans un de vos spectacles dépravés ?

Sully : Si par « exhiber » vous entendez « apaiser les foules », alors oui.

Maya : Wow…

Sully : Il veut le faire. Vous l’avez entendu.

Maya : Ce n’est pas le problème. Il est saigné à blanc et vous continuez à le torturer. Et autre chose, votre petit spectacle, il ne marchera pas avec ses sympathisants. Ils sont juste…

Sully : Écoutez, je respecte votre opinion, commandant, vraiment je la respecte. Mais lors de leur évaluation sur cette affaire, les meilleurs analystes de l'organisation n'ont apparemment pas senti la nécessité de vous consulter. Néanmoins, je suis sûr que l'opinion de quelqu'un qui a pataugé dans un bourbier pendant cinq ans pourrait être précieuse, je vais tout de suite en rapporter à la chaîne de commandement.

Maya : Vous voyez, c'est ça le problème avec vous. Vous êtes cloîtrés dans votre tour de verre à Boston. Vous n'avez aucune idée de ce qui se passe sur le terrain.

Sully : Écoutez, j'ai entendu le discours de FERO. Vous éloignez les factions du conflit. C'est super. Mais à moins que votre coalition basée sur l’amour du prochain puisse mettre fin spontanément à la rébellion, nous allons devoir détruire quelques cœurs et quelques esprits.

Maya : En torturant des innocents comme Ben ?

Sully : Ben a arrêté d'être innocent à partir du moment où il a essayé de nous abattre.

Maya : Peut-être que c'est ce que nous devrions faire.

Sully : Les paroles d'un véritable traître.

Maya : Épargnez-moi ça, Sully. Vous avez envoyé Ben droit vers la prison à vie…

(Sully tape du poing sur la table)

Sully : NON ! J'ai essayé de l'avertir. Je lui ai donné une chance de faire marche arrière. Mais il n'a pas voulu écouter.

Maya : « Les rapports des planètes vitrifiées sont erronés » ?! Vraiment clair, Sully.

Sully : Vous avez peut-être une certaine liberté là-bas dans l'ombre, mais pour ceux d'entre nous dans nos « tours de verres », ce n'est pas si simple. Aller à l'encontre de votre employeur est un peu différent quand on surveille votre cul en permanence. On ne pouvait pas le laisser exposer notre linge sale. Pour ensuite quoi ? Un changement positif ? Une ouverture au dialogue ? Non. Le public ne peut pas digérer l'aspect horrifique de la vérité. Avez-vous déjà vu des personnes s'entretuer pour obtenir une place dans un vaisseau d'évacuation ?

Maya : Oui, figurez-vous. Et vous ?

Sully : Eh bien, je peux vous dire comment nettoyer un spatioport après une émeute. Je suis au courant de toutes sortes de données qui, peut-être l’aurez-vous compris, pourraient vous empêcher d'établir votre petite théorie du complot.

Je détestais l'admettre, mais Sully avait raison. La panique est une horreur. Pour chaque vie que les Covenants avaient prise, la panique en a au moins pris autant. Mais Ben était tombé sur le cimetière sacrificiel secret de l'ONI. Et puisque terrifier les masses avec la vérité n'a pas été la réponse, si vous êtes Ben Giraud, si vous êtes tout civil, quelles autres armes avez-vous ?

Sully : Mais arrêtons de parler de moi. Ma présence à Midnight est justifiée. Lorsque je vais appeler le contre-amiral, comment suis-je censé lui expliquer que vous partagez des renseignements avec l'un de nos plus importants prisonniers fédéraux encore en vie ? Hum … Vous dites ? Ok, donc restez à distance de mon prisonnier. C'est un avertissement.

Maya : Et vous, restez à distance de moi. Et ça, c'est une menace.

Sully : J'arrive à dormir la nuit Maya. Et vous ? Vous y arrivez ?

Agent de Midnight : Commandant Sullivan.

Sully : Caporal.

Agent de Midnight : Commandant Sankar, le commandant Rybak vous attend.

Sully : Bonne chance, Maya. Et ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Je vous le promets.

Mon sang bouillonnait, je n'avais aucune idée de comment j'allais pouvoir gérer ce débriefing, mais ce n'était pas ce vers quoi je me dirigeais.

Noah : Maya !

Noah Rybak était l'une des premières personnes que j'ai rencontré à l'ONI. Ce fut l'un de mes instructeurs. Il avait toujours pris soin de moi.

Maya : Je pense que j'ai eu ma dose aujourd'hui, donc si on pouvait faire ça rapidement, que je me barre d'ici et que je rétablisse ma couverture.

Noah : Tu n'es pas là à cause de la mission Giraud.

Maya : Quoi ? Alors pourquoi je suis ici, Noah ?

Noah : S'il te plaît Maya, assied-toi. Hier nous avons reçu des transmissions plutôt étranges. Des images de plusieurs colonies dans la région.

Je me suis assise et j'ai regardé des vidéos de destructions de masses sur plusieurs planètes, des séismes détruisant même les bâtiments et les structures dans les airs. Rasant des cités en un clin d’œil.

Noah : Nous avons brouillé les canaux et lancé les recherches aussi vite que possible mais … c'est une destruction totale.

Maya : Qu'es ce que c'est ?

Noah : On ne sait pas.

Maya : Qui est-ce qui tire ? Ils tirent sur quoi ?

Noah : On ne sait pas. Ça a un rapport avec ces événements. Ils apparaissent partout dans la région.

Quoi que soit, l'ONI ne pouvait pas garder ça sous silence bien longtemps. Cette force était impressionnante et les destructions cataclysmiques

Maya : Pourquoi suis-je là alors ?

Noah : Tu as été réassignée. Nous avons toujours besoin de FERO, mais c'est ta nouvelle mission. Nous avons besoin que tu ailles dans ces colonies et que tu récupères des informations, en espérant que tu puisses nous aider à comprendre ce qui se passe.

Je lui ai demandé pourquoi ils avaient besoin de moi pour récupérer ses données. Ils avaient bien suffisamment de scientifiques sous la main.

Noah : Nous avons fait ce que nous avons pu pour sécuriser les sites des attaques. Jusqu'ici nous en avons sécurisé quatre, mais le cinquième est tombé sous le contrôle de la NAC.

Maya : La Nouvelle alliance coloniale ? Tu penses qu'ils sont impliqués ?

Noah : On ne sait pas. Mais quoi que ce soit, nous ne pouvons pas risquer que ça tombe entre leurs mains. On essaye de garder le contrôle sur l'information mais les rumeurs ont commencé à créer le chaos dans les colonies. La NAC a bien négocié son coup.

Je m'étais confronté plusieurs fois aux gars de la NAC. Et je n'étais pas vraiment impatiente de les rencontrer une nouvelle fois.

Maya : Mais quand même… pourquoi ne pas envoyer des Spartans ?

Noah : On ne veut pas envoyer la cavalerie avant de savoir ce qu'il se passe. On a besoin de quelqu'un sur le terrain. Quelqu'un en qui les rebelles auront confiance.

Avant que je puisse comprendre ce qui se passait, Noah marcha vers moi et fixa un badge de la NAC sur ma veste.

Maya : Qu'est-ce que c'est ?

Noah : C'est une de nos meilleurs. Dis bonjour, Black-Box.

Black-Box : Bonjour Black-Box ! Désolé, je ne peux pas m'en empêcher. Affligeant.

Maya : Tu te fous de moi là ? Une IA ?

Noah : Les ordres viennent d'en haut. Cette mission est de la plus haute importance. On ne peut pas prendre de risque.

Black-Box : Maya, je suis vraiment impatient que l'on passe du temps ensemble. J'ai entendu des tas de … choses à propos de vous.

Maya : Je ne suis pas d'accord.

Black-Box : Pas d'accord avec quoi ? Être déployée sur une opération à haut risque qui dépasse de loin vos compétences ? Ou faire équipe avec une IA super intelligente ayant une expérience et une expertise absolument indispensables au succès de la mission ?

Maya : On fait dans le micro-management maintenant ?

Noah : Tu n'as pas le choix, Maya.

Maya : Attends … et Ari alors ? Il n'est plus sous couverture du NAC ?

Noah : On a essayé de rétablir le contact. Il a été porté disparu juste après nous avoir envoyé des informations sur les attaques…

Maya : Attends… Vous saviez que ça allait se produire et vous n'avez rien fait ?

Noah : On n'en savait rien, Maya. Les renseignements venaient d'une source non fiable, on était en train de vérifier quand…

Maya : D'où venait l'information ?

Noah : Je ne peux pas te le dire. Disons juste que c'est quelqu'un qui nous a grillé autrefois.

Maya : Est-ce que Ari…

Noah : Ari s'en est peut-être tiré Maya. On est complètement aveugles à la surface. On a besoin de savoir ce qui se passe de l'autre côté.

Cette mission était plus importante que moi ou les rebelles. Alors que je sortais de mon univers, une sombre réalité me frappa. Dans toutes mes missions, j'avais toujours eu affaire à des personnes. De dangereux radicaux évidement, mais des personnes malgré tout. Là il s'agissait de quelque chose de différent. Quelque chose de massif et puissant. Quoi que soit ce qui ait causé ces événements, qui ait détruit ces colonies… toute l'humanité était en danger.

Maya : J'en suis.

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Under Glass

"Pauvre Benjamin Giraud. Toujours à traquer la vérité. Il restait un peu d'espoir en lui. Mais maintenant ça a disparu aussi. C'est difficile à dire, dans le sang."

 

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Teaser "FAILED TRANSMISSION"

Cette mystérieuse transmission nous prépare à l'arrivée de l'épisode 02 ce mardi, on peut y entendre FERO tenter de faire un rapport à l'ONI, à propos des "anomalies" frappant la colonie sur laquelle elle a été envoyée.

 

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MORSE CAM AB

Cet extrait d'une caméra de sécurité de la planète Meridian nous permet d'apercevoir le Major au beau milieu d'une panique générale. Il est tiré de la publicité diffusée par la chaîne américaine NBC.

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A Hero Falls

Diffusé par la chaîne américaine NBC, ce trailer présente le Lieutenant Penelope Boren en train d'annoncer lors d'un direct la mort du Spartan 117.

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Message from CDR Sullivan

Ce message envoyé par Michael Sullivan à l'amiral Osman présente les excuses du premier pour l'erreur de date commise par le lieutenant Boren. En effet, la date du 27 octobre 2560 est erronée, et doit être remplacée par le 27 octobre 2558.

Amiral Osman,

 

Veuillez accepter mes excuses les plus sincères pour l’erreur qui a été faite lors de la diffusion d’aujourd’hui. J’accepte l’entière responsabilité en tant qu’officier supervisant l’exécution de cette annonce. Sachez que mon équipe, le lieutenant Boren et moi-même sommes pleinement conscient de la gravité de la situation et, de l’embrassement qu’une erreur de cette nature peut amener au sein de l’ONI.

En ce qui concerne les explication que vous avez demandé, je peux vous affirmer, grâce au fichier joint, que le script remis au lieutenant Boren était le message validé et corrigé  , et que celui-ci a été examiné par moi-même mais aussi par un autre membre chevronné de mon équipe. Il apparait que le lieutenant Boren, en raison du fort poids émotionnel que cet évènement a pu lui procurer, était incapable de se concentrer et que, comme vous êtes au courant, a eu du mal à s’exprimer quant à la date à laquelle le Major John-117 a été déclaré mort au combat (qui a donc été rapporté comme étant le 27 Octobre de l’année 2558). Elle m’a demandé que je fasse part de ses excuses les plus sincères à vous-même ainsi qu’aux hauts responsables de l’UNSC.

En ce qui concerne vos questions, plus spécifiques, comme par exemple pourquoi nous avons choisi d’utiliser le lieutenant Boren plutôt qu’un autre membre plus expérimenté de l’équipe, il s’est avéré que l’évaluation de ses ambitions et de sa personnalité ont permis de déterminé que son comportement, son élocution ainsi que son apparence étaient celles qui convenaient le mieux pour une annonce de ce type ; en renforçant la gravité de la situation et son incroyable sincérité. Le lieutenant Boren garantit qu’elle se sentait prête pour un exercice de cette taille et de cette importance. J’accepte la responsabilité que j’ai eu dans cette mauvaise évaluation et ce, jusqu’à la fin.

Le lieutenant Boren a immédiatement été réaffectée au département des communications et du management industriel sur une de nos colonie minière éloignée ; BXR-730 (pour laquelle elle est partie sur le champ). Son travail ne l’amènera plus à tenir des discours devant une quelconque assemblée et ce-dernier sera entièrement vérifié par un membre de mon équipe chaque semaine.

Une fois de plus, veuillez accepter mes excuses les plus sincères au vu de ce regrettable incident.
N’hésitez pas à me faire savoir si vous êtes préoccupé par quelque chose ou que vous avez d’autres questions.

Mes salutations distinguées.
Michael Sullivan
Directeur de la communication, ONI
Commandant de la marine de l’UNSC
Boston, Terre

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N'hésitez pas à consulter notre dossier complet sur cette seconde saison de #HUNTtheTRUTH, nous vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour la suite des péripéties de FERO.

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Anonyme

tout est lié !! (Black Box=>trilogie Kilo 5)

Phaeron

ça m’était pas arrivé dans la saison 1, mais je n’ai rien compris !
FERO, Maya même personne. Jusque là, ok.
Mais elle est du coté de la Verité(Ben) ou du coté de l’ONI, officielement ?
Si elle est du coté de l’ONI, pourquoi a-t-elle aidé Ben dans sa traque de la verité ?
Si elle est du coté de Ben, pourquoi a t-elle encore des rapports si intimes avec l’ONI ?

POuah…

Alcorak

[quote=Anonyme] ça m’était pas arrivé dans la saison 1, mais je n’ai rien compris ! FERO, Maya même personne. Jusque là, ok. Mais elle est du coté de la Verité(Ben) ou du coté de l’ONI, officielement ? Si elle est du coté de l’ONI, pourquoi a-t-elle aidé Ben dans sa traque de la verité ? Si elle est du coté de Ben, pourquoi a t-elle encore des rapports si intimes avec l’ONI ? POuah… [/quote] Officiellement, Maya est au service de l’ONI. Son aide à Ben n’avait servi qu’à le mener jusqu’à sa perte (l’émission TV durant laquelle il s’est… Lire la suite »

phoenixlechat

La pression monte, cet épisode de l’arrivée de FERO à Midnight est particulièrement stylé !… Et que dire du travail ENORMISSIME des traducteurs pour nous retranscrire tout ça dans des délais si courts!

Merci merci merci.

VoitureJb

Merci pour la transcription.

PS: J’en ai eu les larmes au yeux (oui je suis émotif) au passage de ben qui explique comment il perd la tête et tout..! Et surtout quand il crois comprendre la traitrise de FERO..! :’s

phoenixlechat

PTDR Le Message de Sullivan ! Sur les forums, les réseaux sociaux tout le monde y va de son couplet sur la mort réelle de John… Aaaaah si jeunesse savait ! On vous ferait prendre des lanternes pour des vessies… – C’est le contraire. – De quoi tu parles ? – Ta maxime, c’est le contraire. On dit prendre des vessies pour des lanternes. – Je sais et alors, ça change rien au contexte. Ça marche dans les deux sens. XD – Et si c’était une véritable erreur de 343 ?! – Tu veux dire qu’ils se seraient rendus compte… Lire la suite »

Oraclium

[quote=phoenixlechat] PTDR Le Message de Sullivan ! Sur les forums, les réseaux sociaux tout le monde y va de son couplet sur la mort réelle de John… Aaaaah si jeunesse savait ! On vous ferait prendre des lanternes pour des vessies… – C’est le contraire. – De quoi tu parles ? – Ta maxime, c’est le contraire. On dit prendre des vessies pour des lanternes. – Je sais et alors, ça change rien au contexte. Ça marche dans les deux sens. XD – Et si c’était une véritable erreur de 343 ?! – Tu veux dire qu’ils se seraient rendus… Lire la suite »

Anonyme

[quote=phoenixlechat] PTDR Le Message de Sullivan ! Sur les forums, les réseaux sociaux tout le monde y va de son couplet sur la mort réelle de John… Aaaaah si jeunesse savait ! On vous ferait prendre des lanternes pour des vessies… – C’est le contraire. – De quoi tu parles ? – Ta maxime, c’est le contraire. On dit prendre des vessies pour des lanternes. – Je sais et alors, ça change rien au contexte. Ça marche dans les deux sens. XD – Et si c’était une véritable erreur de 343 ?! – Tu veux dire qu’ils se seraient rendus… Lire la suite »

phoenixlechat

Bon sérieusement, c’est bizarre cette boulette. Ça demande beaucoup de temps et d’argent de mettre en scène ce trailer commercial. J’ai un vrai doute. Commettre une erreur volontairement pour ensuite la réparer avec un petit message…

SL9DGE

C’est vrai que si c’est fait exprès, c’est chelou, donc inutile pour le scénario (comme beaucoup de choses de Hunt the Truth selon moi, mais passons). La situation la plus drôle serait qu’en plus l’annonce qu’on voit dans le trailer se déroule avant 2560 et là effectivement à moins qu’elle voie le future la meuf elle passe pour une grosse conne.

[quote=phoenixlechat]

Bon sérieusement, c’est bizarre cette boulette. Ça demande beaucoup de temps et d’argent de mettre en scène ce trailer commercial. J’ai un vrai doute. Commettre une erreur volontairement pour ensuite la réparer avec un petit message…

[/quote]

VoitureJb

[quote=Anonyme] C’est vrai que si c’est fait exprès, c’est chelou, donc inutile pour le scénario (comme beaucoup de choses de Hunt the Truth selon moi, mais passons). La situation la plus drôle serait qu’en plus l’annonce qu’on voit dans le trailer se déroule avant 2560 et là effectivement à moins qu’elle voie le future la meuf elle passe pour une grosse conne. [/quote] C’est ce que je me disais, soit elle annonce « en se jour » en 2558 la mort 2 ans à l’avance. Soit deux ans après la « mort » du Major elle annonce « en se jour » la mort du Major… Lire la suite »