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[Review] Halo : Library Edition

En 2013, un an après que Marvel ait perdu les droits de produire des comics Halo avec le dernier numéro de Halo : Fall of Reach, 343 Industries relançait la machine avec cette fois-ci Dark Horse Comics aux commandes. Ce nouvel éditeur, en plus de distribuer des miniatures des vaisseaux de l’univers, a produit les séries Halo : Initiation et Halo : Escalation dont les 27 numéros sont rassemblés dans les deux volumes de la compilation Halo : Library Edition qui nous intéresse aujourd’hui. Notez néanmoins que ces compilations ne sont disponibles qu’en anglais à ce jour.


Informations commerciales

Ces informations sont publiées en date du 01/10/2017 et peuvent être amenées à évoluer avec le temps.

Dates de sortie : 11 mai 2016 (vol. 1), 14 juin 2017 (vol. 2)
Disponibilité : Neuf / Occasion
Site conseillé : Librairies / Amazon
Prix conseillé : 50 €

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Avis des collectionneurs

Lunaramethyst

Troisième éditeur de comics au monde derrière Marvel Comics et DC Comics, Dark Horse est un spécialiste des séries indépendantes, dont des séries cultes comme Sin City et Hellboy, ainsi que des comics à licence. On retrouve ainsi dans leur catalogue des marques comme Star Wars, Alien, Mass Effect et Dragon Age, ce qui en fait un partenaire privilégié pour produire des comics Halo. Sur la même période, notre série entamait son ravalement de façade avec la prise de relai de 343 Industries, qui avaient besoin d’introduire et mettre en scène de nouveaux personnage. C’est pourquoi leur premier comic est une limited series en trois numéros consacrée à l’histoire de Sarah Palmer, Halo : Initiation. C’est cette histoire qui ouvre le premier volume de Halo : Library Edition.


L’histoire de cette série est signée Brian Reed, scénariste sur Halo 4 et Halo 5 : Guardians ayant fait carrière sur le marché des comics, et illustrée par Marco Castiello, qui s’occupe à la fois des crayonnés et de l’encrage. La couleur est réalisée par Michael Atiyeh et le lettrage par Michael Heisler, deux spécialistes de leur domaine qui opèrent depuis longtemps chez Dark Horse et ont travaillé sur tous les comics Halo depuis. Pour la première fois sur un comic Halo, les couvertures ne sont pas réalisées par les mêmes artistes que les pages internes, occasionnant une différence de style entre couverture et contenu, une stratégie courante dans le milieu du comic. C’est l’occasion pour 343 Industries de faire travailler ses illustrateurs maison sur cet élément de promotion d’importance qu’est la couverture, une habitude qui continuera sur Escalation.

La série se sépare en deux arcs de longueur similaire, le premier consacré à Palmer, de son passé d’ODST à son intronisation dans le programme SPARTAN-IV, et le deuxième à son rôle dans la défense de l’UNSC Infinity. À l’époque, le personnage comme le vaisseau avaient déjà largement été mis en scène dans le Spartan Ops, mais le comic s’éloigne du contexte des grandes batailles pour se concentrer sur ses personnages, et remet également brièvement en scène le Spartan Davis contrôlé dans Halo : Spartan Assault. C’était également la surprenante réapparition de Jun présent dans Halo : Reach, dont la survie reste encore à expliquer. L’esprit qui anime les Spartans de quatrième génération est le thème principal de cette série : ils sont placés en contraste avec la cruauté de l’antagoniste Ilsa Zane, tandis que de nombreux nouveaux éléments sont introduits, comme le général rebelle Mattius Drake et le Spartan Scruggs (qui reviendra dans Escalation). Les puristes n’oublieront pas de grincer des dents devant un nouvel exemple d’aiguilles de Needler qui n’explosent pas après avoir touché leur cible, une mauvaise habitude des supports secondaires qui veulent profiter de l’esthétique caractéristique des aiguilles sans arracher un membre à chaque personnage touché.

Le dessin de Castiello est académique. Les environnements sont souvent très vides et les personnages sont globalement convenables, mais c’est plutôt dans les détails des objets et des tenues que Castiello se démarque. Les scènes d’action très rigides du premier numéro gagnent subitement en mouvement dans le troisième, mais les cases restent désespérément en rangs d’oignon, laissant parfois place à quelques illustrations en pleine page. 66 pages (chaque numéro représente 22 pages dans cette compilation) d’une qualité acceptable, mais déjà parmi les meilleures du premier volume de Library Edition.


Fin 2013, deux mois après la fin de Halo : Initiation, les comics Halo reprennent, et cette fois ils sont là pour rester : Halo : Escalation est la première série de comics de la saga en ongoing series, c’est-à-dire sans nombre défini de numéros. Reste à alimenter une telle aventure en histoires et artistes. Pour ses trois premiers numéros, la série repose sur Chris Schlerf, scénariste sur Halo 4, et Sergio Ariño, pour le crayonné, d’autres artistes s’occupant de l’encrage.

Ce premier arc scénaristique de trois numéros se concentre sur une mission diplomatique entre l’UNSC, les Brutes et les Élites qui va rapidement dégénérer lors de l’attaque d’une quatrième faction. Entre les scènes d’action, le scénario laisse entrevoir l’état des différentes factions de l’univers, entre guerres civiles, civilisations au bord de l’effondrement et ambitions personnelles destructrices. C’est néanmoins dans les différences des relations de Palmer, Lasky, Scruggs et DeMarco avec le gouvernement humain que se trouve le cœur émotionnel du récit : trahison et sacrifice.

Le style graphique d’Ariño ne dépasse pas les attentes de base pour une histoire illustrée. Ses formes tranchées sont bien plus classique que celles de Castiello sur Initiation, mais le tout est beaucoup plus dynamique grâce au renfort de nombreux effets de fumée et d’explosion, et de cases aux agencements plus créatifs soulignant le calme ou l’action des scènes. Bien que toujours en retraits, les environnements sont plus travaillés et disparaissent même parfois savamment pour laisser place à l’action. Les visages, bien que pas toujours réussis, transmettent les émotions des personnages avec efficacité. Le point noir du style d’Arinõ apparaît lorsque plusieurs éléments se trouvent sur différents plans dans les cases : invariablement, les personnages et objets les plus éloignés souffriront d’un manque de détail contrastant avec le dessin élaboré des éléments au premier plan, une différence renforcée par les couleurs vives utilisées. Pour renforcer l’impact de certaines scènes, l’artiste fait également usage d’ombres très stylisées, sans dégradé, mais le rendu sur les visages est parfois étrange.


Le deuxième arc scénaristique de Escalation, lui aussi de trois numéros, est le premier désastre de cette compilation. Le scénario est toujours de Chris Schlerf, et les crayonnés sont de Ricardo Sánchez, un scénariste débutant qui s’est inexplicablement retrouvé propulsé au dessin de plusieurs arcs de cette série de comics. Comme on peut s’y attendre, le résultat est loin d’être à la hauteur : les visages sont désespérément moches, et le niveau de détail sur certaines cases est très bas. Une discrète amélioration se dégage au fil des numéros, mais le contraste entre les cases travaillées et celles faites à la va-vite renforce la tristesse du résultat. Quant aux scènes d’action, le contraste entre poses dynamiques et absence presque complète d’effets de mouvements donne un résultat souvent ridicule. Pour compléter le tableau, cet arc coche plusieurs des péchés capitaux de l’illustration : réutilisation d’un même dessin à l’identique dans une même double-page, vaisseau en premier-plan dont le niveau de détail équivaut à celui d’un assemblage de panneaux en carton, gros problèmes d’échelle sur une illustration pleine page, et même ce qui ressemble fortement à une case non terminée dans le dernier numéro.

L’histoire de cet arc ne tient pas plus debout que son illustration. Elle continue en partie les pistes commencées dans le premier arc, en utilisant les mêmes antagonistes, mais officiait également comme piqûre de rappel en invoquant le nom du Spirit of Fire à une époque où Halo Wars 2 n’était qu’un vague projet. Ce qui n’est d’ailleurs qu’un prétexte pour démarrer une intrigue entre l’amiral Hood et Daniel Clayton, qui elle-même justifie une courte histoire d’enquête et la mise en danger de l’Infinity. Un fragile château de cartes scénaristique pour donner une médiocre heure sous les projecteurs au personnage très (trop) oublié de Hood, rappeler l’existence de Petra Janecek (en prévision de Hunt the Truth), et glisser un clin d’œil aux fans en ressortant du placard les cadres d’accélération du controversé épisode Le paquet de Halo Legends. Comble : une erreur dans les annonces préliminaire du premier numéro indiquait comme artiste le renommé Simon Bisley, qui avait signé le très stylisé et inventif Dernier voyage de l’Infinite Succor pour Halo Graphic Novel.

Le septième numéro de Escalation est une histoire unique entièrement focalisée sur le Spartan Thorne et l’impact de la destruction de New Phoenix à la fin de Halo 4. Sergio Ariño revient sauver l’aspect graphique avec quelques passages à l’aspect sépia du plus bel effet, et Brian Reed reprend le scénario après Initiation pour confronter son personnage à la mort de sa famille, un drame personnel qui fait mouche. Il s’agira de la seule histoire en un numéro de Escalation, mais le format court colle parfaitement à ce qui est raconté.


Ce paragraphe contient des spoils sur le scénario de l’arc, pour garder une surprise totale à la lecture, nous vous invitons à passer directement au suivant !
L’arc The Next 72 Hours continue dans le thème du septième numéro en se posant en suite directe de Halo 4, mais cette fois-ci pour remettre la Blue Team sur le devant de la scène, ainsi que le Didacte lui-même. C’est à Brian Reed que revient la tâche de décider du sort de l’antagoniste de Halo 4, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’a pas fait dans la dentelle : l’auteur ne va pas hésiter à tuer d’un coup les quatre Spartans de la Black Team (vus dans le comic Halo : Blood Line et la nouvelle Blunt Instruments de Halo : Evolutions) et invoquer d’un coup un nouveau Monitor, le Halo Gamma et les Recomposeurs (dont un passage dans l’Abysse des Recomposeurs où l’intégration dans un univers de science-fiction est assez discutable). Et surtout, il fera passer le Major lui-même près de la mort d’une manière plus viscérale que dans les jeux. Le tout a un air d’enterrement en grandes pompes pour se débarrasser du Didacte et passer à autre chose lors du prochain jeu (alors que la fin de Halo 4 aurait suffit). Évidemment, l’histoire comme les commentaires du scénaristes traitent plutôt cette mort comme une disparition temporaire, pour ne se fermer aucune piste pour l’avenir.

Les illustrations d’Ariño conservent leur dynamisme, leur clarté et leur absence d’originalité stylistique, mais se heurtent à un nouveau défaut : si l’artiste se débrouille sur les visages, il n’est pas aussi doué pour représenter les casques des Spartans sous de nombreux angles. Sa représentation du Monitor laisse également à désirer niveau détails. La mauvaise nouvelle est qu’il redonne la main à Sánchez pour le dernier des trois numéros, occasionnant un passage assez brutal à des personnages plus lissés, bien que les casques permettent d’échapper à ses horribles visages. L’artiste débutant présente malgré tout une fin convaincante pour le Didacte, qui rattraperait presque la décalque éhontée d’un key art du Didacte pour Halo 4 et une page finale assez ridicule.


L’arc Exposure est le premier dont le scénario est signé par Duffy Boudreau, un jeune scénariste qui va prendre la tête des prochaines histoires de la série et accomplir un travail assez convainquant. Pour ce premier arc en deux volumes, il envoie deux Spartans clés d’Escalation, Thorne et Ray, dans une mission d’infiltration contre une base de développement bactériologique covenante qui se révèle être une vaste manipulation visant une faction rapace. Une histoire qui rythme efficacement ses scènes d’action et d’exposition, notamment les passages concernant les protagonistes.

Cet arc est la première participation de l’artiste Douglas Franchin, qui continuera sur le reste de la série, mais il n’a entièrement réalisé que le deuxième numéro. Bien qu’il soit crédité pour le premier, on reconnaîtra aisément les formes trop simples et les échelles hasardeuses de Ricardo Sánchez. Heureusement, Franchin rattrape la qualité graphique avec des aliens très convaincants (ses visages humains, moins) et des scènes d’action efficaces, notamment la course-poursuite finale, grâce à l’intégration (enfin !) de lignes de mouvement.


Le deuxième volume de Library Edition se consacre principalement aux deux arcs bouclant l’histoire commencée dans le Spartan Ops. On y retrouve les personnages principaux que sont Palmer, Thorne, Lasky, Glassman, Halsey et Jul ‘Mdama, ainsi que quelques personnages ajoutés dans les précédents comics. Le premier arc, Spartan Ops : The Janus Key, se concentre sur le conflit entre l’UNSC et les covenants pour prendre le contrôle des deux parties de la clé de Janus. Le scénario de Duffy Boudreau jongle donc entre les machinations de Halsey, qui collabore tant bien que mal avec ‘Mdama, les dissensions au sein des Covenants avec l’apparition d’une faction menée par l’opportuniste Sali ‘Nyon, ainsi qu’une évolution bienvenue du personnage de Palmer qui dévoile les raisons de sa haine du docteur Halsey, occasionnant une confrontation verbale qui révèle les différentes convictions (ou œillères ?) que portent les deux femmes concernant le gouvernement et les Spartans.

Les trois premiers volumes sont illustrés avec une efficacité brute par Sergio Ariño, dont le style simple ne dépareille dans son efficacité illustrative ni dans les scènes d’action ni d’exposition. Le quatrième numéro est illustré par Douglas Franchin dans un style plus foisonnant, qui nous offre notamment une pleine page magnifique lors de l’apparition d’un Moissonneur covenant, ainsi qu’une scène de chute très dynamique. Dommage que le tout soit gâché par une double-page finale aux visages peu réussis. Les puristes apprécieront de voir certains Covenants porter leurs armures classiques pré-Halo 4.


L’avant-dernier arc d’Escalation, The Glass Horizon, toujours scénarisé par Duffy Boudreau et entièrement illustré par Douglas Franchin, sert de présentation au personnage de Holly Tanaka, jouable dans Halo 5 : Guardians du côté Osiris. Si Locke a bénéficié d’une série télévisée complète avec Halo : Nightfall, Buck d’un roman avec Halo : Sang nouveau et Vale d’un rôle dans Halo : Les Chasseurs dans l’ombre, Tanaka doit se contenter de deux numéros de comics pour son introduction. Comme les joueurs attentifs l’auront entendu expliquer dans le jeu, le personnage est une survivante d’une planète vitrifiée, et c’est précisément sur une planète hostile où la cohésion des survivants est aussi fragile que vitale que se déroule une partie de l’action. L’autre se passe bien après ces événements et suit Holly, devenue technicienne dans l’armée de l’UNSC, alors qu’elle aide un groupe d’ODST à affronter l’ennemi dans les mêmes conditions où elle a survécu plus tôt dans sa vie. Un contraste bien pensé qui met en opposition le personnage victime, puis maître de son environnement.

Le style de Franchin ne change pas de ses précédents travaux sur Escalation : si ses scènes d’actions sont vivantes et ses aliens bien classes (on appréciera notamment de voir différents types de Rapaces dans la même histoire), les visages, qu’on voit beaucoup dans l’histoire, sont une corvée visuelle. Les décors s’effacent parfois de manière trop visible et les onomatopées échouent parfois à souligner l’action avec dynamisme. L’ultime case n’est autre que la première apparition de l’armure Technician portée par Tanaka dans Halo 5 : Guardians.


L’ultime arc d’Escalation, Spartan Ops : The Absolute Records, est aussi son plus gros : pas moins de six numéros faisant monter le compteur à 132 pages, illustrés par huit artistes (dont trois nouveaux) et toujours scénarisés par Duffy Boudreau, de quoi réaliser une fin consistante pour terminer deux ans de parution et boucler l’histoire commencée par le Spartan Ops.

Les protagonistes de ce dernier arc sont un melting-pot de tout ce qu’on a pu voir dans le reste de la série : les personnages du Spartan Ops, mais également Sali ‘Nyon, Ray, Tanaka et surtout Ayit ‘Sevi, un Élite à la solde de l’UNSC dont on ignorait jusqu’à présent le nom, et probablement le personnage le moins conventionnel de l’univers Halo. Une partie de ces personnages sont empêtrés dans les toiles de relations plus ou moins évidentes tissées au fil des précédents médias, et notamment en terme de rivalités : Palmer contre Halsey, Halsey contre Glassman, Thorne contre ‘Sevi, ‘Nyon contre ‘Mdama, … Partant d’une mission d’infiltration au sein de la flotte covenante, l’histoire relate en parallèle l’épreuve dirigée par l’IA des Archives absolues pour décider qui mettra la main sur l’objectif final et les manœuvres de l’UNSC pour détruire de l’intérieur la flotte de ‘Mdama, avant de se terminer par le jugement de Halsey. La conclusion se paye même le luxe de s’attarder sur la situation des Covenants au lieu de se concentrer entièrement sur les humains.

Les trois premiers numéros sont illustrés par Ian Richardson avec un coup de main de Netho Diaz, apportant un peu de sang neuf dans le style visuel. Sans rivaliser avec l’originalité graphique de Halo Graphic Novel ou Halo : Tales From Slipspace, on tient avec ces numéros les visages les plus maîtrisés de Escalation (avec ceux du premier arc), et les cases les plus bousculées. Le style des trois derniers numéros est moins convaincant : la main est reprise par Douglas Franchin, avec ses défauts (les visages, encore et toujours) mais aussi ses qualités, notamment ses Rapaces effrayants et des textures qui donnent un cachet très appréciables aux scènes dans la jungle. Les environnements forerunners jouent également complètement la carte de la lumière néon contrastée par des environnements sombre, créant une ambiance Tron d’une intensité unique dans la série.


Concernant la présentation en deux tomes de Halo : Library Edition, on notera l’intelligence du découpage, puisque ceux qui ne s’intéressent qu’à la résolution de l’histoire du Spartan Ops peuvent se contenter du deuxième volume. La qualité de présentation est au rendez-vous, bien que l’ensemble soit assez sobre. Les couvertures rigides sont illustrées par des réalisations de toute beauté de Benjamin Rossbach et Isaac Hannaford, le papier et l’impression sont de qualité, et la reliure est assez costaude pour supporter le tout. La tranche elle-même arbore un simple logo Halo sur fond noir, à prendre en compte si vous comptez stocker ces livres de côté.

La sobriété est malheureusement également au rendez-vous côté bonus. Outre les couvertures des comics (dont les couvertures alternatives pour les premiers numéros de Initiation et Escalation), on trouvera à la fin de chaque volume le détail du travail réalisé sur quelques planches et l’illustration de couverture. Les commentaires des scénaristes apparaissent sur peu ou prou une page sur deux, dont quelques-uns apportent de menues précisions sur le scénario ou les idées d’origine. Mais au-delà de ces anecdotes, on ne trouvera rien de bien concret sur le processus créatif derrière ces comics, pas même une courte interview des artistes ou scénaristes.

Maigre consolation, cette édition apporte quelques corrections par rapport aux numéros d’origine. J’en ai relevé deux : plus de détails sur les yeux de Scruggs à la fin de Escalation n°1, et le rajout du morceau de Halo manquant au début de Escalation n°9.

Si vous êtes à la recherche d’une série de comics Halo qui ravira votre âme de belles œuvres, gardez plutôt un œil sur la compilation de Halo : Rise of Atriox, à paraître début 2018 et dont les premiers numéros annoncent une série grandiose.

  • Deux fois moins cher que d’acheter chaque numéro séparément
  • Des histoires indispensables pour l’univers étendu
  • Une présentation de qualité…
  • …Mais trop sobre
  • Une qualité graphique très moyenne
  • Des choix scénaristiques parfois discutables

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